Bonjour Thierry Cenatiempo en tant que Président et actionnaire principal (tout le monde semble d'accord)

Adieu (?) Marc Collat (Cenatiempo arriverait avec son propre staff)

« J’ai pu en discuter avec beaucoup de supporters. Une fois la saison de Ligue 2 terminée je suis parti là-bas (à Nîmes), je suis allé au club. Je connaissais surtout le staff mais maintenant il n’y a quasiment plus personne. C’est dur pour tout le monde mais particulièrement pour les employés.

Je suis très touché de la situation, on est tous (les anciens joueurs du NO) touchés. On savait qu’à un moment donné ça ne pourrait plus continuer comme ça. Actuellement c’est direction le Régional mais j’espère qu’il y a encore un espoir pour que le club soit repêché en CFA (le National 2, ndlr). Le club devra retrouver les sommets, ses supporters le méritent.

Avec les anciens Antho (Briançon), Théo (Valls), Bobich’ (Bobichon), Renaud (Ripart) on est tous de Nîmes, on en discute souvent, c’est sûr qu’on retournera pour s’impliquer dans ce club qui nous a tant donné, même si c’est en dehors des terrains. » Gaëtan Paquiez dans Ouest France - 02 07 2025

C'est net et clair le groupe Bastid ne s'impliquera pas au Nîmes Olympique

L’investissement du groupe Bastide Médical au sein du Nîmes Olympique : « Il n'y a pas de sujet. On restera partenaire... Étant fidèle de nature, je pense qu'il y a un attachement au territoire, un attachement au club qui est une marque à laquelle les Nîmois sont profondément investis. Je respecte ça et je veux accompagner cette logique. Après, est-ce que je m'implique personnellement ? Car mon groupe ne peut pas devenir actionnaire du Nîmes Olympique. S'il devait y avoir une implication capitalistique dans le club, ce serait moi, à titre personnel. Est-ce que ça m'intéresse spontanément ? Non. Parce que je n'ai pas d'affinité particulière pour ce sport.

Et qu'en plus, je préfère rester à l'écart de ce type d'investissement parce que je vois d'expérience que ce sont quand même parfois des nids à surprise, pour ne pas dire autre chose. Maintenant, par solidarité, par envie de soutenir et d'aider, oui, pourquoi pas. Mais, comme je n'ai pas particulièrement à ce stade-là de connaissances précises de ce sport, je ne peux le faire qu'en m'adossant et en m'appuyant sur des gens qui maitrisent le sujet.

Marc Collat (75 ans), passé par le PSG et Reims, tache de (re) construire sportivement le nouveau Nîmes Olympique. En attendant l’appel de la DNCG, qui a relégué le club au niveau régional. Entretien.

En juin 2021, il devait prendre la direction du centre de formation de Nîmes Olympique, mais la fin de l’agrément décidée unilatéralement par Rani Assaf en avait décidé autrement. Quatre ans plus tard, en juin 2025, Marc Collat va prendre la direction sportive tout court du club croco, appelé au chevet de NO par Yannick Liron. Le chantier est immense, et la page – presque – blanche.

 

Vous avez longtemps joué (en L2 et 3e division) et entraîné en région parisienne, avant de diriger une dizaine de clubs (Reims, Clermont… L2 et N) ou sélections (Qatar U19, Haïti et Martinique jusqu’à ce 30 juin, prolongation possible). Mais depuis quand êtes-vous basé à Nîmes ?

J’y habite depuis 2021. Je suis arrivé car tout était calé pour que je devienne le directeur du centre de formation (il devait succéder à Christophe Chaintreuil, NDLR). Hubert Fournier, le Directeur technique national de la Fédération, était venu à la Bastide pour évaluer les installations. Je le connais bien, il a été mon adjoint à Reims.

Pour conserver l’agrément, il fallait faire des travaux. Il y en avait pour 500 000 € environ. Rani Assaf n’a pas voulu financer, et le centre a fermé, dix jours après que je me sois installé ! Mais je suis resté à Nîmes, j’allais voir des matches de jeunes, tout en étant sélectionneur de la Martinique. Et je suis toujours resté en contact avec Yannick Liron.

C’est lui, en tant que président de l’Association (section amateur) qui vous a fait venir. Depuis quand vous connaissez-vous ?

J’ai d’abord connu son frère Ludovic, que j’ai eu comme joueur à Reims. Yannick, on a joué contre lui quand il était à Alès, au début des années 2000. On est devenu amis. Ludovic, j’étais avec lui pour son projet de reprise de Sète, mais on a laissé tomber. C’était encore plus compliqué qu’ici. On sentait qu’on n’avait pas la main sur le projet.

Quel regard portez-vous sur la chute de Nîmes ?

J’ai vu les difficultés d’année en année, j’ai suivi l’agonie du club de près… Je n’ai pas d’avis sur Rani Assaf. Je ne l’ai jamais rencontré, je ne juge pas. Il avait un projet de stade, de centre d’entraînement… et en fait, à la fin du bras-de-fer, il n’y a aucun gagnant, tout le monde a perdu.

Depuis quand êtes-vous, officiellement, ou officieusement, au chevet de Nîmes Olympique ?

Depuis deux grosses semaines, en fait. Depuis que Yannick Liron a dû monter un budget en urgence pour la DNCG, qui a été logiquement retoqué et qui va être revu sur le plan juridique, avec la création d’une nouvelle société (une SAS). Yannick m’a d’abord proposé le poste d’entraîneur, mais ça ne m’intéressait pas.

Je m’inscris dans un rôle plus global, comme un superviseur de toutes les équipes qui seront gérées par la SAS, des U16 à la première, tout en recréant des passerelles avec la formation. Car Nîmes Olympique ne peut pas être Nîmes Olympique sans ses jeunes. On va préparer l’avenir et faire ce qui a toujours marché à Nîmes : de la formation.

J’ai pu m’en rendre compte depuis 2021 : le club a de très bons éducateurs. Nos jeunes ne sont pas voués à partir à Montpellier, Toulouse ou ailleurs… Ils doivent intégrer l’équipe de N2 d’abord, puis le National un jour, la L2…

Aujourd’hui, l’urgence, c’est l’équipe première, qui n’a plus de joueurs. À un mois et demi du début du championnat, que pouvez-vous dire aux supporters de Nîmes Olympique pour les rassurer ?

On est en contact avec des joueurs qui ont envie de venir à Nîmes, mais on dépend de la décision de la commission d’appel, le 8 juillet. Entre 10 et 14 joueurs nous ont donné leur accord et attendent le feu vert. On table sur un effectif de 20 à 22 éléments, dont 3 gardiens.

Le budget a été revu, on devrait avoir entre 12 et 14 contrats fédéraux. Saint-Brieuc est monté en National avec 6 contrats fédéraux et Le Puy 7.

Mais l’objectif, c’est d’abord de sauver le club et de le maintenir en National 2. Dans la poule Sud, qui est très relevée, beaucoup de clubs auront plus de moyens que nous. Mieux vaut viser un maintien sans douleur, et plus si affinités, que de dire que l’on va remonter de suite. On est début juillet, et les bonnes opportunités sont parties.

Vous formez un trio à la tête du sportif avec Mickaël Gas, qui sera l’entraîneur, et Samuel Cruz (ex coach d’Uzès en National et en poste actuellement avec les U15 de NO)…

J’ai la modestie de dire que les joueurs de niveau N2-N3, je ne les connais pas. Mickaël et Samuel travaillent avec moi, et la validation se fait à trois. On a aussi appelé des joueurs de la saison passée (comme Sbaï, mais il partirait à Villefranche, NDLR) qui correspondraient au profil que l’on veut : du caractère avant tout, des recrues qui donnent tout sur le terrain. Nos supporters sont en droit d’attendre ça. 01 07 2025 Midi Libre

DERNIERE MINUTE
PROCHAINEMENT
Les dates à retenir
Mardi 8 juillet : après la décision de la DNCG d’exclure NO des championnats nationaux, le club passera devant la commission d’appel de la Fédération (FFF) à Paris.
Samedi 12 : délibération en conseil municipal pour un contrat de location maintenance de la Bastide et du stade des Antonins entre la Ville, la Société SASP et Rani Assaf.
Lundi 14 : reprise de l’entraînement de l’équipe première sous les ordres de Mickaël Gas.
Mercredi 23 : opposition interne et revue d’effectif après 9 jours de foncier.
Samedi 26 : match amical à déterminer.
Mercredi 30 : match amical contre Alès (N3).
Samedi 2 août : amical face à Beaucaire (N3).
Samedi 9 août : amical contre Rousset (N2).
Samedi 16 : 1re journée de N2. Les championnats régionaux reprennent début septembre…

Ce qui nous attend la saison prochaine :

16 clubs

Matches le samedi entre 18 heures et 20 heures

1 montée, 3 descentes

En cas d'égalité, c'est le goal-average particulier qui compe

Le championnat de National 2 débutera le samedi 16 août et il se terminera le 16 mai 2026 à l’issue de la 30ᵉ journée.

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16/03/205

Stanislas Golinski
Stanislas Golinski
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes