LES COSTIERES LE 04 05 2024
Un incendie se déclare jeudi 15 juin 2023 vers 17h au stade des Costières à Nîmes. Le feu est situé à l'intérieur de la tribune Nord. Des sièges et une loge sont détruits par le feu.
Le feu est rapidement éteint par les pompiers. Plusieurs personnes, qui assistent à une réunion dans l'enceinte du stade, sont évacuées par précaution.
Une enquête de police est ouverte.
En 33 ans d’existence, le stade des Costières a vu passer 425 joueurs du Nîmes Olympique. Il était évidemment impossible d’évoquer chacun d’eux, alors nous avons choisi les dix Crocodiles qui ont le plus souvent joué aux Costières. À eux seuls, ils représentent plus de 1 000 matchs. Mettons à l’honneur, les Nîmois les plus assidus.
Benoit Poulain (129 matchs)
Il est certainement le joueur emblématique du début de ce siècle avec plus de 200 matches joués entre 2006 et 2014, dont une grande partie en tant que capitaine. À Nîmes, il a connu deux montées en Ligue 2, mais il lui aura manqué un beau parcours en Coupe de France ou une montée en Ligue 1. Il n’est cependant peut-être pas trop tard, car après des expériences en Belgique et en Turquie, le défenseur central est revenu dans le Gard cet été. Il restera dans l’histoire de celui qui a joué le plus de matchs au stade des Costières.
Renaud Ripart (122 matchs)
Chouchou des supporters qui l’idolâtrent parfois, Renaud Ripart est le symbole de la formation nîmoise. Connu pour son abnégation et sa grinta, il ne lâche jamais rien et en plus il marque des buts. Son profil est idéal puisqu’il peut jouer à presque tous les postes. Parti à Troyes en 2021, pour continuer à jouer en Ligue 1, son retour un jour ou l’autre à la maison mère reste le rêve ultime de ses fans. Sans un prêt au CA Bastia en 2014-15, il serait probablement en tête de ce classement.
Anthony Vosahlo (117 matchs)
Le Mediogozin (nom des habitants de Saint-Geniès-de-Malgoirès) a longtemps été le recordman des matchs au stade des Costières (de 2002 à 2014). Le défenseur a fait partie des Crocos durant les années fastes en Coupe de France avec une finale en 1996 et deux demi-finales en 1999 et 2002. Il a également joué la Coupe des vainqueurs de coupe et participé à une montée en D2. Pas mal du tout, il ne lui aura manqué que de jouer dans l’élite avec Nîmes. À la différence des deux premiers, il a déjà joué aux Costières avec un autre maillot que celui de Nîmes, celui de Dijon. Mais ce classement ne tient compte que des matchs joués avec Nîmes.
Johnny Ecker (110 matchs)
Le natif de Rouen est arrivé à Nîmes en 1993 en provenance de Beaucaire. Dans une équipe nîmoise en perdition, il ne tarde pas à s’imposer au point d’être indiscutable à son poste. Avec la bande à Pierre Barlaguet, il joue la finale de la Coupe de France, la Coupe d’Europe et la montée en D2. Ses bonnes performances ne passent pas inaperçues et en 1999, il part pour Lille avant d’évoluer à Marseille ou encore Guingamp. Il revient en 2006 à Nîmes en National, mais une blessure l’empêche de joueur régulièrement.
Christophe Zugna (110 matchs)
Avec Benoît Poulain et Renaud Ripart, il est un des rares à avoir joué aux Costières lors de neuf saisons différentes. Pas toujours titulaire, il était un joueur précieux pour ses divers entraîneurs. Au stade des Costières, certains supporters se souviennent peut-être d’un superbe coup-franc qu’il avait marqué en Coupe de la Ligue contre Guingamp en 1997. Comme Vosahlo et Ecker, il fait partie de l’équipe des jeunes joueurs qui ont sauvé le club en 1996 et qui ont offert des grands moments dans les coupes qu’elles soient de France ou d’Europe.
Anthony Briançon (101 matchs)
Son nom restera à jamais associé aux années épiques du renouveau (2016-2019) dont on reparlera encore dans 50 ans. Il évolue d’abord en milieu récupérateur avant d’être repositionné en défense centrale par Bernard Blaquart. Installé à ce poste, il s’y épanouit et le quittera plus. Son rôle de capitaine lui va comme un gant et il demeure pendant six ans le pilier de l’arrière garde nîmoise. S’il a eu le bonheur de jouer en Ligue 1 avec Nîmes, il n’a pas eu la chance de vivre une belle aventure en Coupe de France. Sa fin de parcours dans le Gard a été gâchée par une relégation en Ligue 2 et surtout une blessure qui l’a contraint à ne pouvoir disputer que dix matchs aux Costières lors des deux dernières saisons. Parti cet été à Saint-Etienne (L2), il a déjà marqué et porte le brassard de capitaine chez les Verts.
Omar Belbey (89 matchs)
S’il n’est resté que quatre saisons, cela n’a pas empêché Omar Belbey de laisser une trace indélébile à Nîmes Olympique. Même si son plus grand exploit est d’avoir marqué le but nîmois en finale de la Coupe de France 1996, les fans des Crocodiles se rappellent aussi que le milieu était très généreux sur le terrain. Il a par ailleurs été expulsé lors de son premier match aux Costières (Nîmes – Grenoble 0-2, 12 aout 1995) et n’était pas toujours tendre avec ses adversaires. Lors d’un derby contre Montpellier en 1997, il est averti après à peine quelques secondes. Son départ au MHSC en 2000 a attristé les supporters nîmois qui lui ont depuis pardonné.
Cédric Duchesne (83 matchs)
Il est curieusement le seul gardien de but de ce top 10 (mais le troisième Normand après Ecker et Belbey), mais cela met aussi en lumière ses qualités. Sobre mais efficace, il garde les cages nîmoises pendant cinq saisons. Son passage coïncide avec des années compliquées pendant lesquelles le NO n’arrivait pas à remonter en Ligue 2. Il voit défiler quatre entraîneurs et deux présidents. Cédric Duchesne détient tout de même un record car il est le seul joueur à avoir participé à 23 rencontres aux Costières dans une même saison en 2004-2005 (championnat et Coupe de France).
Mehdi Mostefa (80 matchs)
Dans ce classement, il est le seul à n’être resté que quatre saisons à Nîmes, mais il brillait par sa régularité et il ne ratait pratiquement aucun match. Le milieu de terrain algérien a connu les années compliquées en National mais il a eu la grande joie de vivre la montée en Ligue 2 en 2008 contre le Stade Lavallois dans une ambiance de folie aux Costières. En 2014, il participe à la Coupe du Monde avec l’Algérie. À 39 ans, il joue toujours en Béziers en National 3.
Théo Valls (80 matchs)
Encore un joueur clé des années Blaquart. C’est néanmoins José Pasqualetti qui le fait débuter en aout 2014 à Angers en Coupe de la Ligue. Pendant six saisons, il joue très régulièrement et il connait les grandes émotions du sauvetage en Ligue 2 malgré huit points de pénalité et la montée en Ligue 1 en 2018. Après deux saisons dans l’élite, le Redessanais signe au Servette de Genève. Il y joue toujours et ne manque pas d’aller régulièrement voir ses potes Anthony Briançon à Saint-Etienne et Gaëtan Paquiez à Grenoble.
Norman Jardin
L'architecte du Stade des Costières et du Parnasse est décédé. Vittorio Gregotti, l'un des plus grands architectes italiens du XXème siècle à qui l'on doit également le Marassi de Gênes, nous a quittés aujourd'hui à Milan à l'âge de 92 ans. (15/03/2020)
➡️ Son décès fait suite à une pneumonie liée au COVID-19
TRAVAUX AUX COSTIERES 29/05/2018
Nîmes Olympique eut son grand stade après 20 ans de bataille... et ironie de l'histoire, c'était la fin de la GRANDE PERIODE de Nîmes...
Le premier match aux Costières le 4 mars 1989, Nîmes - Montceau attira 3 647 spectateurs. Une arène vide pour un stade pouvant recevoir près de 29 000 spectateurs. (actuellement, il est homologué
pour 18 482 spectateurs - chiffre de la Ligue)
Depuis notre stade n'a connu la division 1 que 2 ans. (91/92 et 92/93).
Seul Istres en 2004/2005, nous refera connaître les parfums de la Ligue 1.
Lors de la saison 2005-2006, le SC Bastia fut condamné à jouer ses deux derniers matchs "à domicile" sur terrain neutre suite à l'envahissement du terrain contre Caen. Le club corse se tourna
vers le Stade des Costières.
Le record d'affluence fut établi au cours de la saison 91/92 avec 23 015 spectateurs pour Nîmes - Marseille.
Un match de l'équipe de France s'y déroulera en 1996, France - Grèce devant 23 454 spectateurs.
L'équipe de France 1998 rencontra Marseille le 4 novembre 2002 au profit des victimes des inondations dans le Sud-Est de la France en septembre 2002. (défaite 4 à 1 )
En 1994, la phase Finale de l'Euro Espoirs a est partagé entre Nîmes et Montpellier. Un match de demi-finale et le match pour la 3ème place se déroule aux Costières. (voir plus bas).
L'Equipe de France Féminines foulera elle aussi a 2 reprises la pelouse des Costières.
(voir les fiches ci-dessous)
Très peu de grands moments donc aux Stade des Costières, (à part la montée en Ligue 2 et la victoire contre Laval 3 à 1) la plupart grâce à la Coupe de France.
Qui ne se rappelle pas d'un Nîmes - Montpellier ou d'un Nîmes - Sochaux gagné 4 à 3 après avoir été mené 3 à 1.