«Samir, que représente pour vous la signature de ce premier contrat pro avec Nîmes ?
Mon ambition était de passer pro, donc forcément, je suis ravi. Ça me fait plaisir de signer ici car je suis d’Arles, donc c’est à côté de chez moi !
C’est également une petite revanche par rapport à Arles (2007-2009) qui ne m’a pas donné ma chance. De plus, Nîmes n’est pas passé loin de la montée en Ligue 1. Ce ne sera pas
forcément l’objectif du club la saison prochaine mais déjà, nous devons tentés de jouer les premiers rôles et après, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer au cours d’une saison.
J’espère que tout va bien se dérouler.
Qu’est-ce qui vous a convaincu d’opter pour les Crocos ?
Le projet, bien entendu, mais aussi le discours de l’entraîneur (Victor Zvunka), qui m’a dit qu’il comptait sur moi et que mon profil
l’intéressait. Après, étant donné que je suis du coin, je connais bien le club. Je suis parti pas mal de fois aux Costières, l’ambiance qui règne à l’intérieur de ce stade n’est
vraiment pas mal. En tant que joueur, je me languis d’y jouer, c’est ce qui m’a donné envie de signer ici ! Sans oublier le complexe d’entrainement refait à neuf il y a deux ans, les
installations sont vraiment au top.
Vous avez été victime d'une blessure au ménisque droit en février dernier et n’avez plus refoulé les terrains depuis. Comment votre blessure
évolue-t-elle ?
Je sors tout juste du kiné, je fais de la rééducation tous les jours. Au début, les chirurgiens m’avaient dit qu’il y avait une chance que mon ménisque
se reconsolide tout seul sans avoir besoin de passer par une opération. Seulement, rien n’avait évolué deux mois plus tard et j’ai dû me faire opérer. Au lieu de pouvoir rejouer deux
mois après ma blessure, cela repousse la durée à quatre mois… C’est chiant (sic) mais je me dis qu’il existe des blessures plus graves. C’est en passant par ce
genre d’épreuves que l’on apprend, je me servirai de cela pour continuer à avancer.
Vous quittez Uzès-Pont-du-Gard, relégué en CFA, sans avoir pu disputer la moindre rencontre ces trois derniers mois…
C’est dommage car mon objectif était de bien finir la saison, j’aurais aimé pouvoir aidé le club à se maintenir. Mathématiquement, c’est mort. Désormais,
le seul maintien possible dépendra de la DNCG. Le seul recours est de terminer le plus haut possible et espérer un repêchage. Mais ça m’embête vraiment de ne pas avoir pu terminer la
saison avec eux…»
Clément LACORD France Football