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Mauvaise performance pour les Nîmois, accrochés par Reims 0-0. Les hommes de Blaquart ont tardé à emballer le match, tombant notamment sur un excellent Mendy, le gardien de Reims. 

Retour aux affaires contre Reims pour les Nîmois après la lourde défaite (3-0) face à Montpellier. Une réaction attendue pour mettre fin à une série de six matches sans victoire et se relancer dans la course au maintien. Pour l'occasion, Loïck Landre, longtemps incertain à cause de ses adducteurs, était titulaire en défense centrale avec Briançon. Diallo, blessé et suspendu, laissait de nouveau sa place à Valls. En attaque, Bernard Blaquart innovait en titularisant, pour la première fois cette saison, Depres au côté de Guillaume. De la taille et du physique au programme.

C'est pourtant l'attaque rémoise qui se mettait la première en action. Chavarria prenait le dessus sur Briançon et servait Kamara qui frappait du gauche (11e). Le ballon s'écrasait sur le poteau de Bernardoni, battu sur le coup. Première chaude alerte qui récompensait la belle entame champenoise avec une volonté de jouer vers l'avant et de ne pas bloquer le jeu. Une première réponse nîmoise arrivait la minute suivante sur un tacle laborieux de Valls. Depres héritait du ballon et tirait fort en pivot mais Mendy était sur la trajectoire. La deuxième était plus dangereuse : après une belle combinaison, Bobichon, à droite de la surface, adressait un centre au second poteau. Arrivé lancé, Ripart reprenait de la tête mais ce n'était pas cadré (20e).

Cette première période se disputait par différentes séquences. C'était à nouveau aux Rémois de mettre la mainmise sur le ballon. Grosse frayeur sur corner avec la tête d'Oudin qui s'imposait au premier poteau. Par chance, la balle retombait sur Bernardoni qui sortait sur la ligne la patate chaude. Derrière, à bout portant, Chavarria expédiait le ballon en tribune (24e). Après quoi un autre élément offensif des stadistes se mettait en jambes, Cafaro. L'ailier pénétrait dans la surface et son centre devant le but était repoussé en deux temps par Bernardoni devant Chavarria qui traînait (28e).

L'attaquant argentin de Reims posait problème aux défenseurs axiaux nîmois. Son placement astucieux avait failli lui permettre d'ouvrir le score. Dans le jeu dû à toi, à moi, ce sont les Crocos qui finissaient un peu mieux cette période en manquant tout de même de tranchant dans leurs actions. Le plus imaginatif et dangereux côté nîmois, Thioub, débordait sur la droite et centrait au premier poteau pour une tête plongeante de Depres non cadrée (32e). Le jeu était assez approximatif avec une certaine absence de maîtrise pour conserver sereinement le ballon. Néanmoins, Maouassa offrait un dernier soupir avant la pause en obligeant Mendy à sortir de son but pour dévier son centre lointain. Il en fallait un peu plus pour percer le verrou rémois.

Retour des vestiaires et déjà une occasion à mettre à l'actif des visiteurs (46e). Sur un centre venu de la gauche, Kamara, seul dans la surface, reprenait de la tête, sans pouvoir ajuster sa tentative. Quelques détails n'étaient pas pour les Nîmois des signes d'une équipe en confiance. Des contrôles ratés et des contres qui profitaient à l'adversaire. Même derrière, la maladresse de Landre associée à la mésentente Briançon-Bernardoni laissaient quelques craintes.

Dans le dur, les Nîmois avaient du cœur et allaient réveiller les Costières. À la suite d'un excellent travail de Thioub côté droit, Guillaume prenait son envol pour enfin libérer les Costières. Non ! Les espoirs du public étaient coupées par un arrêt incroyable de Mendy, du bout des gants (66e). Cette action galvanisait les hommes de Blaquart qui se lâchaient enfin. Deux minutes plus tard, Depres se présentait dans la surface mais, du pied, Mendy remportait encore le duel. Le gardien champenois se dressait comme un mur, sur le corner, pour empêcher Ripart de placer correctement sa tête (69e).

Très en deçà de son niveau habituel, avec beaucoup de déchets dans son jeu, Ripart laissait sa place à Bouanga. Le Gabonais se distinguait rapidement en s'enfonçant dans la surface pour tenter sa chance du droit mais le gardien visiteur était encore présent (73e). Un réveil tardif pour des changements qui l'étaient tout autant. Bernard Blaquart attendait les dix dernières minutes pour sortir le reste des cartouches et faire entrer le duo Bozok-Alioui. Le Marocain avait une opportunité de loin mais sans danger pour le gardien adverse. La rencontre se terminait sur un match nul. Les Crocos partent en trêve internationale avec dix points dans la besace en neuf journées. Pas de quoi revenir serein le 19 octobre avec le déplacement à Lyon.

 

Corentin Corger - Objectif Gard

Les réactions : 
Bernard Blaquart
 : « Nîmes a oublié de jouer une mi-temps. Je n'ai pas trouvé les joueurs très libérés avant la pause. On est déçus de ne prendre qu'un point. Cela fait trois matches sans marquer. Nîmes n'y arrive plus en ce moment, mais cela a été un match intense avec deux très bons gardiens entre deux adversaires très proches. On n'a pas su marquer, mais on n'a pas non plus été à l'abri de prendre un contre. Pour se maintenir, il faut arriver à gagner ces matches-là. Je ne joue jamais pour jouer un nul. Cela en fait quatre en cinq matches. L'ambition était de gagner. Il va falloir s'accrocher toute la saison. On ne peut pas être satisfait du résultat, mais je ne suis pas déçu de l'implication de mes joueurs et de ce qu'ils ont mis dans ce match. Je ferai un bilan individuel dans les premiers jours de cette trêve. »

 

David Guion : «Avec ce nouveau clean sheet (0-0), on fait tourner le compteur, mais après une première période très aboutie, on peut avoir des regrets de ne pas avoir ouvert la marque. Tactiquement, on a bien joué. On a été solides et disciplinés en appliquant le plan de jeu. On a aussi montré de la générosité. On a eu des situations favorables avant de subir, après la pause, durant un gros quart d'heure. Mais on a eu ensuite des occasions de but. Actuellement, il nous manque de l'efficacité. On aurait dû punir Nîmes qui n'a dans ce match que trois occasions, mais on n'a pas su le faire. Cela dit, s'il devait y avoir ce soir un vainqueur cela aurait dû être Reims. On est passé à côté d'une victoire qui nous tendait les bras, mais pour qu'un match soit complètement abouti, il faut le gagner».

ANTONIN BOBICHON : « NOUS FAIRE PARDONNER »

« La déception de dimanche n’est pas encore totalement digérée, mais maintenant on est tous focalisé sur Reims. On verra par la suite si on a retenu les leçons, on est passé à travers, on le sait tous. Les conditions de jeu n’étaient pas idéales, mais on ne se cherche pas d’excuse, c’était du hors-football. On va essayer de nous rattraper samedi, de tout faire pour l’emporter et nous faire pardonner. On a des choses à se faire pardonner.

On est un peu plus en difficulté sur le plan offensif, mais c’est toute l’équipe qui est en difficulté. On doit tous travailler, ça passe du gardien aux attaquants, on doit travailler nos relances, nos passes … Il faut qu’on retrouve notre efficacité offensive, je ne pense pas qu’on ai perdu notre confiance, il suffit d’en marquer un pour que ça reparte. Il ne faut pas s’inquiéter plus que ça.

On savait qu’il y aurait des périodes plus compliquées durant la saison, l’objectif est d’en sortir le plus rapidement possible. Je pense qu’on n’a pas à douter sur nos capacités à repartir, on est capable de le faire, on l’a montré en début de saison. Sur des matches comme Marseille et Paris on se sublime, on ne compte pas nos efforts, la course est dans notre identité. Je pense qu’on est prépare à tenir le rythme d’une saison.

Le match de demain sera disputé, accroché. Surement un match comme Guingamp, avec une équipe qui va jouer regroupée. A nous de mettre tous les ingrédients pour remporter ce match. »

 

www.nîmes-olympique.com

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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