SUITE AUX INCIDENTS D'AVANT-MATCH ET D'APRES-MATCH DU 28/02, P. N. O. CROULE SOUS LES MESSAGES DE SUPPORTERS INDIGNES, VOICI UN TEMOIGNAGE DE L'UN D'ENTRE EUX :
Entrée au stade. 1ere étape on validait notre abonnement, puis on était stoppé par un vigile pour un passage 3 par 3 vers le point de contrôle. Fouille très lente, compte tenu qu'elle était soignée, ce qui peut sembler "normal" au vu du contexte ... juste que là rien d'anormal. Malheureusement, Il n'y avait que 4 personnes pour exécuter la fouille (8 car 2 entrées en Est), donc peu de monde pour la tribune. Pour ma part je suis arrivé tôt. Je suis allé voir les joueurs s'échauffer le long de la pelouse puis une fois terminé je suis monté en haut de la tribune et j'ai regardé s'il y avait du monde en attente de fouille. La queue était très longue. Je suis resté quelques minutes à observer. Vers 20h25, des personnes ont commencé à s'énerver car la fouille n'avançait pas et ils sentaient à juste titre qu'ils allaient louper le début du match. 20h30 je suis allé m'installer dans la tribune, nous étions peu nombreux. A mon avis, les CRS ont gazé car la colère a dû s'amplifier et ils ont fermé les grilles. 20h45 le match a commencé et 5 minutes après des supporters sont arrivés en masse. Beaucoup étaient perturbés, en colère.... Et pas la tête à supporter leur équipe. Une drôle d'ambiance jamais vécu pour ma part. J'ai eu de la chance d'arriver tôt. Connaissant bien Nîmes, j'ai pu éviter les bouchons provoqués par la police qui avait bloqué à plusieurs endroits le periph pour encadrer les bus Marseillais qui sont arrivés à Nîmes Ouest. (La nationale 106 était totalement bloqué durant 5/10 minutes). Mon constat : le club aurait dû communiquer sur le fait qu'il y allait avoir des bouchons et des fouilles approfondies. Ils auraient dû mettre des moyens plus conséquents pour effectuer les fouilles en temps et en heure afin que les supporters puissent rentrer calmement dans le stade. La sortie du stade : nous avons était bloqué dans les coursives car les CRS ont provoqué volontairement une sorte d'entonnoir en sortie de stade. Les CRS avaient des regards menaçants. Ce n'était pas des policiers mais des soldats prêts à agir. Des personnes étaient énervées de ne pas pouvoir sortir librement pour rejoindre leur voiture. Bien entendu nous étions tassés comme des moutons. Des enfants, des personnes âgées .... Je n'étais pas rassuré, craignant un débordement et un gazage en milieu clôt. Je ne me suis pas reconnu au stade des Costières que je fréquente assidûment depuis son ouverture. Il faut vite une rencontre représentant des associations des supporters et les instances avant que ça finisse mal. Pour moi, c’est urgent. On va droit dans le mur et il se rapproche rapidement et inexorablement.
ET VOICI QUELQUES EXTRAITS DES MESSAGES RECUS
François Guey dégoûté, de plus en plus par le foot.... Pas sûr que je reprenne mon abonnement la saison prochaine. Je ne vais pas au stade pour être en insécurité à cause des forces de l'ordre, euhhhhhhh du désordre. Démesuré ce que j'ai vu hier soir, du grand n'importe quoi !!!!!! Allez dans les cités avec votre chien renifleur !!!!!!
Laura Leynaud C’est normal ? Normal d’être parqué pour entrer mais aussi pour sortir? Normal de gazer des enfants? Normal de se sentir en insécurité alors que c’est un sport?
Philou Vorzakon Je venais voir le match avec mon fils comme je le fais depuis plus de 40 ans. A 25mn du coup d'envoi, nous prenons place dans la
file d'attente du pesage. Et au bout d'un quart d'heure d'attente nous n'avions pas avancé d'un centimètre. Le match allant débuter, des centaines de personnes étant enfermées dehors avec un billet. Tout d'un coup nous avons pu pénétrer dans le couloir et
la, nous avons été gazé par les forces de l'ordre !!
C'est un scandale dont l'entière responsabilité incombe à mr Assaf. Ce président est un voyou c'est une
honte.
Margaux Rza « Empêchés » ? « Encadrés » ? Parqué comme des merdes et des animaux, avec des gaz et des flashball pour intimider !
Coralie Garcia On va voir un match on nous laisse pas rentrer et à la sortie en a une haie de CRS juste à vomir
Alexia Santa HONTEUX on a étaient gazés aussi!!!
Kevin Mourgues Pour infos, a la sortie du stade CRS, qui provoque (rentrer chez vous , vous allez descendre en L2) tu lui répond il te dit viens me voir en montrant ça flasball,
Myriam Dominguez Incroyable de tristesse, depuis le debut de la saison pas d'incident en allant au stade.
Et la pour entrer dans le stade un blocage incompréhensible où on se trouve compressé pendant 40mn
Et pour sortir une nuée de crs... Qui nous bloquent font râler tout le monde.
À quoi cela sert..
Quel est le but de tout ça ?
Pourquoi ? provoquer pour dire que les supporters ne sont pas gérables.
Punaise depuis 4 ans qu'on va au stade je n'ai pas vu d'incidents tout a toujours été fluide.
Franchement c'est vraiment triste...
Vraiment triste...
Il y avait des gamins des personnes de tout âge, on avait l'impression d'être des moins que rien.
Triste.. Triste...
J'ai honte pour les personnes qui ont organisés ça
Perrine Prrt Jamais vu ça en plusieurs années au stade! 40 min pour rentrer! Des enfants en panique dans cette foule, coincés.. une honte ! Et bloqué à la sortie pour chercher 2 personnes ?! C'est triste...
Nico
Susu Donc aujourd'hui pour venir au
stade nous devons privé nos enfants ?
Si allez aux stade, signifient haine des force de l'ordre à l'entrée du stade, il serait bien de prévenir tout vos abonnés Monsieur
Assaf.
Subir leurs haine gratuit, j'en ai l'habitude en manifestation, mais lors d'un simple moment de bonheur en Famille, une honte
!!!
Anne-Julie Aubry Ils ont bien gazés dans l'entrée en bas du pesage, on est passés au même moment avec notre fille de 8 ans qu'on a protégé du gaz comme on pouvait
Lettre ouverte à Monsieur Rani Assaf, président-actionnaire du Nîmes Olympique.
Monsieur Assaf,
Aujourd’hui, nous sommes le samedi 29 février 2020. Près de 6 ans après votre arrivée au Nîmes Olympique en tant qu’actionnaire, près de 5 ans après votre prise de contrôle totale du club. Sans vous, sans l’argent investit et sans certains de vos choix, le Nîmes Olympique ne serait probablement pas là où il en est aujourd’hui. Le club n’aurait pas retrouvé l’élite, et aurait pu tomber bas, bien bas. Cela monsieur Assaf, personne ne vous l’enlèvera. Nîmes est une ville de football. Une ville de supporters passionnés, où le grand-père transmet sa passion au père, qui la transmet ensuite au fils. Pendant de sombres années où le club tentait tant bien que mal de se sortir des méandres de la Ligue 2 et du National, ces supporters étaient là. Lorsque Nîmes recevait Romorantin, Rodez, Yzeure ou encore Villemomble dans un Stade des Costières à peine garni de 1500 spectateurs en plein hiver, les passionnés que vous punissez aujourd’hui étaient là.
Qu’ils soient ultras ou non, ils étaient là.
Ce club à une histoire. Un passé. Ce public aussi, avec cette ferveur toute particulière qui le caractérise. On parle maintenant du « contexte des Costières », de cette ambiance étouffante apportée par tout un stade, brûlant de passion pour son équipe. À 12 comme à 18 000 spectateurs, ce public apporte un soutien sans faille à ses joueurs, et illustre parfaitement l’expression de ce que l’on appelle le douzième homme. Cette saison, ce public, votre public, apporte toujours un soutien total à son équipe dans une lutte acharnée pour le maintien du club en Ligue 1.
Aujourd’hui, nous sommes le 29 février 2020. Hier, à l’entrée du Stade des Costières, des supporters ont subit ce qu’aucun supporter ne devrait vivre en allant assister à un match de football. Bloqués devant l’entrée du pesage Est au moment du coup d’envoi de la rencontre, entourés d’agents de sécurité et de forces de police, vos supporters ont vécu une situation qui aurait pu mal, très mal finir. Des hommes, des femmes et des enfants, agglutinés dans une foule dont vous et votre direction êtes les responsables, se sont fait matraquer et gazer par les forces de police.
Pourquoi ? Parce que vous avez décidé, Monsieur Assaf, dans votre guerre ridicule contre les ultras nîmois, de punir toute une tribune. D’abord, en ne vendant plus aucune place en pesage Est pour les matchs à domicile. Des pères de famille, abonnés dans cette tribune, ne peuvent donc plus emmener leurs jeunes enfants (qui ne sont pas forcément tous abonnés) voir un match de temps en temps. Ensuite, en mettant en place un système de fouille particulier en pesage Est, système qui n’était pas en vigueur devant les entrées des tribunes Nord et Sud. Ce système (fouille, chien renifleur), mal géré, a engendré de vives tensions lorsque près de 1000 personnes se sont retrouvées bloquées devant LEUR tribune, et ce alors le match commençait. Des gens qui ont payé, qui gens qui font vivre votre club. Non, pardon. Des gens qui font vivre LEUR club. Est-il nécessaire de revenir sur la fin de la rencontre, où les forces de l’ordre ont parqué dans LEUR stade toute une tribune ?
Cette soirée n’est malheureusement qu’une parmi tant d’autres. Rappelons-nous du traitement des supporters lors, déjà, du déplacement à Marseille fin 2019. Rappelons-nous, Monsieur Assaf, de la non-communication du club à ce sujet. Nous pourrions parler de la communication du club, justement. Dans une situation où l’union sacrée est nécessaire pour soutenir notre équipe, tous ensemble, vous divisez. Vous n’avez jamais un mot à l’attention de vos supporters. Jamais un mot lorsque les collectifs ultras font un pas vers vous. Jamais un mot pour donner des réponses aux supporters, ceux qui font vivre le club, je vous le rappelle. Contre Marseille, les plus de 400 places en pesage qui n’ont pas été mises en vente ont (apparemment) été offertes à une œuvre caritative. Aucune communication du club à ce sujet, aucune information sur cette prétendue œuvre caritative.
Monsieur Assaf, l’heure est grave. Peut-être n’avez-vous pas saisi l’ampleur de ce conflit. Vous ne combattez pas seulement les ultras que vous semblez détester et qui pourtant font vivre vos tribunes. Vous êtes en train de vous mettre à dos tout un peuple et un public. Des abonnés de longue date réfléchissent à vous remettre leurs abonnements. Hier, des supporters sont partis à la mi-temps car ils étaient inquiets pour eux et leurs enfants. Car ils savaient très bien que les forces de l’ordre seraient à la sortie, que la situation pouvait dégénérer. Un pas. Un pas en avant, c’est tout ce que demande le peuple rouge et blanc. Au lieu d’attiser la haine par votre non-communication, par des décisions liberticides, par un traitement particulièrement scandaleux de vos supporters.
L’heure est très grave Monsieur Assaf, et vous savez très bien que sans un effort de votre part, le public des Costières, uni, ne sera jamais de votre côté. Ultras ou non, ces supporters sont là depuis toujours, et ils seront là bien après votre départ. Ne l’oubliez pas. Kevin N.