Gilles Salou, coach des U17 nationaux du centre de formation de Nîmes-Olympique, a laissé un message sur les réseaux sociaux ce lundi 7 juin.
"J'ai pris la décision de ne pas continuer au Nîmes Olympique avec lequel j'ai passé trois bonnes années
Je voudrais remercier les différents joueurs côtoyés qui m'ont obligé à rechercher et améliorer mes axes de travail, le staff du centre de formation en commençant par Christian Mattiello et Christophe Chaintreuil les directeurs, Yannick Dumas le résilient, Anthony spécialiste des GB préformation-Formation et professionnel, Toi-le- filou (pour récupérer des ballons) très impliqué dans ses séances, Axel et Jordan les jeunes PP qui nous ont bien aidé sans oublier Julien, Salim que je préfère avoir comme copain, Mehdi "l'adjoint", les "docs" Claire et Yves, Ludovic le kiné-cuistot (je dirais plutôt cuistot-kiné).
Merci
Je remercie tous les protagonistes de la pré-formation en commençant par Thierry pour son accueil à mon arrivée, les éducateurs de l'école de foot pour leur gentillesse et que je croisais le mercredi et le samedi, David pour les repas (je n'ai jamais été malade), Guillaume pour l'organisation quand il était sur le centre, Cheik Brahim et Walid au nom des jeunes, Elsa, Jeanine et tout le secteur nettoyage et laverie pour leurs services et leurs sourires, Julien et Seb pour l'entretien des terrains (traçages compris), les jardiniers (planning compris), Élodie pour les retours de matchs que je faisais trop peu (mea culpa).
Pensée pour Bernard Blaquart
Je remercie également aux Costières le personnel administratif, Valérie pour son dévouement roncheux, mais néanmoins professionnel, Yves pour les déplacements des garçons. J'ai une pensée pour Bernard Blaquart à qui je souhaite de profiter de l'instant présent, et souhaite plein de réussite à Pascal (nous avons servi dans la même armée, un temps que les moins de vingt ans...la France pouvait dormir sur ces deux oreilles) pour la prochaine saison.
Je n'oublie pas le pilier et la mémoire du club à savoir monsieur Wilfrid Lacas que je remercie beaucoup également pour son accueil mais aussi et surtout pour nos conversations footballistiques.
Enfin je remercie, malgré tout, le président, Monsieur Assaf, de m'avoir permis de continuer à vivre de ma passion durant trois années.
Bien à vous et merci à tous".
Face aux doutes sur le centre de formation, Chaintreuil "ne restera pas" au Nîmes Olympique
C’est l’une des conséquences de la crise qui secoue le Nîmes Olympique. "Face aux incertitudes qui planent sur le club et sur le centre de formation", Christophe Chaintreuil, directeur de la structure depuis deux ans, a décidé de quitter son poste et le club à l’issue de cette saison, comme l'a relayé Objectif Gard.
"Il y a beaucoup d’interrogations sur la continuité du projet, développe le technicien contacté par nos soins. On ne sait pas vraiment où l’on va. Alors, oui, la formation va forcément continuer, mais certainement pas avec la même organisation." Sans l’agrément normalement. "Dès lors, poursuit Christophe Chaintreuil, je ne me sens pas de continuer dans ces conditions-là. La direction a fait un choix et de mon côté, je fais aussi le choix de ne pas adhérer à un tel projet. C’est strictement personnel; ça ne me convient plus, je ne reste pas. Après, je peux comprendre les problèmes du club. A un moment, ce sont les chiffres qui parlent. C’est aussi une réalité économique. Des décisions doivent être prises par le propriétaire (Rani Assaf, ndlr) et nous, que ça nous plaise ou pas, on doit faire avec. Mais la formation, ça reste quand même quelque chose qui, sur le moyen ou le long terme, peut sauver le club, à des moments sportifs un peu compliqués. Ce n’est pas le choix immédiat qui a été fait. C’est comme ça, c’est acté."
Christophe Chaintreuil s’en va à contre-cœur. "Je regrette que ça se finisse comme ça, pour moi mais surtout pour les jeunes qu’on a en formation, souligne l’ancien joueur du SC Orange (D3), Alès (D2), Saint-Etienne, Martigues, Sochaux (D1). Compte tenu du contexte relatif à la crise sanitaire, tous ne vont pas partir, mais certains vont rebondir dans quelques clubs. C’est dommage, car tout le monde s’est investi dans le staff; pas seulement Christophe Chaintreuil, mais aussi tous les entraîneurs, les autres membres de l’encadrement et le personnel de la structure. Tout le monde a fait son maximum pour essayer d’amener les jeunes au meilleur niveau. Aujourd’hui, l’option qui a été prise met un coup de frein à la progression de beaucoup d’entre-eux. Je suis vraiment déçu pour les jeunes. Malheureusement, le Nîmes Olympique n’est pas le seul club français en difficulté, à l’heure actuelle."
Ancien entraîneur à Avignon Foot 84 mais aussi à l’US Le Pontet (N2) notamment, Christophe Chaintreuil, qui vit du côté de Mormoiron, dans le Vaucluse, ne sait pas de quoi sera fait son avenir personnel : "Pour l’instant, il n’y a rien de concret. Je suis à l’écoute de ce qui peut se passer, que ce soit en France ou à l’étranger. J’ai déjà un peu bourlingué; je vais voir les opportunités qui peuvent se présenter, si possible dans la formation."
Laurent Blanchard - La Provence
NÎMES OLYMPIQUE :
En qualité de membre de l’association depuis 20 ans, dont presque 10 comme président, et actuellement vice président, je soutiens mon ami Yannick Liron actuel président.
Je me permets un gros coup de gueule sur l’actuelle situation du Club, au risque, je m’en excuse, d’être un peu long, mais j’interviens rarement sur les réseaux à propos du N.O :
-Toutes les équipes de L2 se battent pour atteindre un jour le Graal : monter en L1. -Certaines au prix de gros efforts financiers tels que celle de Lens qui a investie des millions et des millions pendant de nombreuses saisons et qui a enfin réussi à atteindre ce but.
Toutes les équipes de L1 se battent pour se maintenir en L1.
À Nîmes Olympique on s’est battu toute la saison pour atteindre l’objectif souhaité, retourner en ligue 2. Encore un petit effort et les vœux seront exaucés.
Nous avons commencé la saison en présentant notre futur petit stade de ligue 2 : 12000 places c’est plus que suffisant pour le public Nîmois sachant que nous ne voudrons surtout pas remonter pendant les nombreuses années qui vont suivre.
Aujourd’hui, le club qui a les 2 pieds dans la tombe, voit ses joueurs bankables faire les valises et se projeter tout naturellement dans leur avenir.
Il y a 4 ans la direction du NO ne jurait que par Blaquart, Saint Bernard du Club, formateur hors pair: à ce titre l’association se devait de laisser la gestion de la formation haut niveau à la Sasp, ce qui pouvait être défendable et même assez logique .
Aujourd’hui une petite troupe de mercenaires arrivant d’horizons divers avec la bénédiction de Mr Bourdin docteur honoris causa de la faculté de football de l’université BFM et consorts a persuadé la direction du club que son avenir est tout autre:
Il faut impérativement jeter aux chiottes la formation et pré-formation qui, de tout temps ont été les wagons de charbon qui ont alimenté la locomotive du NO.
Désormais Nîmes Olympique est classifié, par sa direction, en 2 catégories :
- l’association considérée comme faisant du football de loisirs
- la Sasp qui considère qu’elle fait du football de spectacle ( vous avez dit spectacle ?? Quel piètre spectacle!! )
Donc, en pleine mer, le capitaine abandonne le navire et saute le premier, dans le canot de survie baptisé « la finance »
Désormais la nouvelle mission consistera en un recrutement presque sans frais, de garçons en post formation venant de toutes les latitudes, qui seront rapidement vendus pour des fins de plus valus.
Tout ça pour ça !!!!
Bonjour foot/ business…..
Adieu les valeurs du N.O. chères aux Nîmois et aux supporters !!!
Et nos gamins de Nîmes du Gard et de la région que ce club a toujours fait rêver que vont-ils penser ? Ces gamins d’hier qui sont devenus les supporters d’aujourd’hui, ceux d’aujourd’hui qui ne seront pas les supporters de demain ?
Demain : on vous demandera d’amener votre obole pour faire vivre notre club de ligue 2 : Attention supporters, faudra faire un effort de compréhension, car ne pensez pas un instant que le club va se battre comme ses concurrents pour remonter, mais certainement pour ne pas descendre en National, tout au plus : Notre véritable challenge sera là !!
En arrivant au petit stade n’oubliez pas avant, à la mi-temps et à la fin de chaque match de boire vous restaurer et acheter quelques babioles dans les bars et boutiques…. Faut bien que le budget s’équilibre tout de même, pas de problème les cartes revolving seront acceptées.
Aujourd’hui Nimes Olympique se trouve à un carrefour : Nombreuses personnes bien pensantes montent sur leurs ergots à grands coups de becs, d’effets de manches et de coups de mentons audacieux pour donner l’illusion de se battre…parfois ceux sont les mêmes personnes qui ont déroulé le tapis rouge aux grands faiseurs du N.O.hélas…
Mais ne jugeons pas trop vite, ne soyons pas pessimistes par anticipation. Attendons donc les décisions pour juger .
Des collectivités territoriales telles que le Département et la Région sont aussi prêtes à réagir ….
J’ai un profond respect des personnes à qui je pourrais faire, sans les citer, allusion, mon seul souhait serait de voir un début de sursaut d’orgueil et de dignité.
Pour finir enfin :
Quelle tristesse que la situation actuelle du Nimes Olympique :
Savez vous que rares sont les clubs qui comportent le terme « Olympique «
Dans leurs appellation, car cette appellation est protégée par le CNOS, et ne doit plus être empruntée, car déposée.
Ce terme est porteur des valeurs de l’Olympisme tels que respect, élévation, dépassement de soi ainsi que des valeurs d’humanisme etc..
Notre club devient une insulte à ces valeurs, car aujourd’hui nous en sommes aux antipodes!!
Demain selon comment tourne le vent, il deviendra peut être plus judicieux de rebaptiser ce club :
LES LOOSERS DE NÎMES - Gérard Di Doménico
Le président de l'USAM Nîmes-Gard a choisi Objectif Gard pour sortir de sa réserve et s'exprimer sur l'avenir du Nîmes Olympique et de son centre de formation. Président de l'Association nationale des ligues sportives professionnelles (ANLSP), David Tebib propose un regard éclairé et son aide face à la situation de crise. En toute sincérité. Interview.
Objectif Gard : Quel regard portez-vous sur la crise actuelle au Nîmes Olympique notamment sur la question du centre de formation ?
David Tebib : Déjà je voudrais remettre du sens sur la formation dans le milieu professionnel et dans le football en particulier. Juridiquement, aucun club de football n’a l’obligation d’avoir un centre de formation. Est-ce qu’aujourd’hui c’est le cas dans d’autres clubs ? La réponse est non. Même les clubs les plus riches investissent dans la formation, et dans tous les championnats. La question à se poser est de savoir si un club avec un faible budget, Nîmes Olympique ou un autre club, a besoin de la formation. La réponse est oui. Et ce pour plusieurs raisons. Un rôle sociologique et sportif vis-à-vis de la jeunesse. La possibilité pour les clubs à faible budget de détecter, révéler et faire signer des pépites à partir du travail de longue haleine de la formation. Et ainsi présenter une équipe compétitive plus tard. L’ADN d’un club passe bien évidemment par la fiche d’identité de sa formation. On parle souvent des exemples de la formation à la nantaise, à l'auxerroise. Il existe des caractéristiques de la formation à la nîmoise : la ténacité, l’abnégation. C’est cela qui fait que la ville de Nîmes est différente d’autres villes.
Une question se pose tout de même : la rentabilité d’un centre de formation ?
La jeunesse, l’émotion, l’engagement que le sport professionnel doit évidemment véhiculer a-t-il nécessairement aujourd’hui un prix… La stratégie d’un club professionnel - et je me place là en tant que président national des ligues de sport professionnel, encore plus dans une période difficile - que ce soit en France ou en Europe, doit passer par la formation. Davantage pour des clubs de dimension moyenne où cela doit être au centre des enjeux. Après, je ne veux pas porter de jugement sur le cas du Nîmes Olympique car je n’ai pas rencontré ni eu au téléphone le président du NO, Rani Assaf, pour connaître sa stratégie, sa vision mais il est évident qu’il en a une. Je tiens à le dire : je suis d’ailleurs à la disposition des acteurs pour échanger, nourrir des réflexions et faire en sorte qu’au final, il y ait une issue favorable. Mais je n’ai aucun doute sur l’implication et l’amour de la classe politique et en particulier celle de la ville de Nîmes, avec le maire Jean-Paul Fournier, son premier adjoint Julien Plantier, mais aussi le président de Nîmes métropole, Franck Proust, et je n’oublie pas l'adjoint aux sports, Laurent Boissier, pour sa technicité et son expérience.
Donc pour vous, le centre de formation ne doit pas, ne peut pas fermer…
Ma volonté aujourd’hui à travers notre échange est d’éclairer sur les enjeux d’un club professionnel à travers de sa formation. Nîmes a une culture et une particularité liée à sa formation. Rugby, hand, basket, foot : la formation c’est une marque, une identité. En cela, il est important voire vital de la préserver. C’est indispensable.
Si le président Rani Assaf fini par jeter l’éponge, est-ce qu’il peut y avoir un plan B ?
Aujourd’hui, des dizaines d’investisseurs pourraient être intéressé par la marque Nîmes Olympique comme Rani Assaf il y a quelques années. On sait aujourd’hui que le football par ses spécificités, vente de joueurs, droits TV, reste un modèle économique attractif. Ce club traverse une phase difficile à l’image du sport professionnel mais le football a un avantage sur les autres sports : la notion d’actif des joueurs professionnels. La question est plutôt de savoir quel est l’objectif réel de Rani Assaf en prenant en compte le passé historique de ce club. Il n’est peut-être pas en capacité de jouer en Ligue 1 encore plus avec l’annonce d’un championnat rétréci. Peut-être que le projet est de pérenniser l’équipe dans des divisions inférieures. Après, est-ce que l’équipe mérite la Ligue 1 ? Bien évidemment.
D’autant que le projet de nouveau stade est au centre des attentions…
Rani Assaf porte en effet aussi un projet immobilier. Il est évident que la situation du centre de formation doit être décorrélé de ce projet immobilier pour avoir une vision au service du projet sportif. La partie immobilière c’est autre chose. Je sais qu’il est attaché au club donc je reste optimiste et dans les semaines à venir tout sera fait pour préserver à la fois le Nîmes Olympique et sa formation. Mais avec sincérité, je veux le redire, je suis à la disposition du club en tant que président des ligues professionnelles pour apporter un éclairage utile comme je peux le faire pour d'autres équipes.
Propos recueillis par Abdel Samari
Samedi, Objectif Gard annonçait l'intention de Rani Assaf de fermer définitivement le centre de formation du Nîmes Olympique. Depuis, les entraînements ont repris. Mais la situation est fortement incertaine pour ses responsables, les jeunes joueurs et leurs parents.
La nouvelle a fait l'effet d'une bombe. Chez les supporters bien sûr, nombreux ce week-end à s'insurger d'une possible fermeture de la pépinière à talents du Nîmes Olympique. Celle qui a vu éclore Ripart, Michel, Gallon, Valls, Paquiez et les autres héros qui ont permis au club de redresser la barre en Ligue 2 avant de retrouver l'élite, trois décennies après l'avoir quittée. Mais aussi et surtout ses membres, premiers déroutés par le séisme qui touche actuellement le football nîmois.
Alors forcément depuis, Christophe Chaintreuil est sur le pied de guerre. Le directeur du centre de formation est chargé d'apaiser tout le monde. Et en premier lieu, les parents inquiets. "Les annonces ne sont pas rassurantes, reconnaît-il. Elles provoquent inévitablement des questionnements. Pour les parents, c'est du stress et certains s'organisent déjà pour retrouver un club et assurer la scolarité de leurs enfants. Certains sont hébergés sur place et risquent de devoir trouver un plan de secours."
Et à ce petit jeu-là, tous ne partent pas avec les mêmes chances de succès. "Les meilleurs, ceux qui se sont fait repérer par d'autres clubs ou sont internationaux, sont très sollicités et retrouveront une place dans un autre centre sans problème, explique le père d'un joueur qui a souhaité conserver l'anonymat. Mais certains risquent de rester sur le carreau. Ils ne pourront pas tous aller au bout de leur rêve."
Pour autant, pas question de céder à la démobilisation. "Rien n'est tranché définitivement, tout est en discussion et il est tout à fait possible que le centre poursuive l'an prochain, tempère Christophe Chaintreuil. Quoi qu'il en soit, il reste quelques semaines d'entraînement et des matches amicaux. L'intérêt des joueurs est d'aller jusqu'au bout et de se montrer au cas où."
Si rien n'est encore joué concernant l'avenir du centre de formation du Nîmes Olympique, la crise qu'il traverse ne sera pas sans conséquence. En effet, le club pourrait perdre quoi qu'il arrive certains de ses meilleurs éléments. Jusqu'au 30 avril, le N.O était prioritaire pour proposer des contrats de travail aux jeunes qu'il souhaitait absolument conserver. Des contrats qui peuvent être de deux types : aspirant pour les mineurs, avec une rémunération avoisinant les 500 € mensuels, stagiaires pour les majeurs, la dernière étape avant le contrat professionnel qui garanti un salaire autour du Smic.
"Comme chaque année, nous proposons une liste de joueurs à la direction qui décide de leur offrir ou non un contrat", explique Christophe Chaintreuil. Hors, le club n'a pour l'heure pas adressé la moindre lettre recommandée permettant de bloquer les joueurs. Une douzaine d'espoirs du centre de formation sont donc d'ores et déjà libres de s'engager où ils veulent. Le Nîmes Olympique peut toujours leur proposer de signer mais il a définitivement perdu la priorité dont il jouissait.
Floue, la situation l'est tout autant pour la dizaine de membres du personnel qui travaillent toute l'année au sein de l'institution. "On est quand même quelques uns à être du milieu, on est habitué à changer de club quand on arrive en fin de contrat et tout le monde reste professionnel, nuance Christophe Chaintreuil. La situation est inédite mais on peut espérer continuer malgré tout. Rien n'est perdu. La formation en France, ça fait partie de l'ADN des clubs."
Parmi les hypothèses évoquées pour l'avenir de la formation à Nîmes, la reprise des catégories U16, U17 et U19 par l'association serait loin de tout régler. "Sans agrément, on n'a plus la main pour garder un joueur", indique Christophe Chaintreuil. De fait, si selon les statuts de la Ligue de football professionnel "les clubs ont le libre choix dans l'organisation de leur formation", l'absence d'un centre agréé implique la perte des différentes protections dont ces derniers disposent.
Le Nîmes Olympique pourrait donc ne plus être dans la possibilité de faire signer ces fameux contrats aspirant et stagiaire, ceux-là même qui permettent de garder les jeunes au centre jusqu'à la fin de leur formation. Mais surtout, le club perdrait le bénéfice du "principe d'obligation pour le joueur de football de signer son premier contrat professionnel dans son club formateur". Plus aucun cadre légal n'empêcherait alors la fuite des talents du cru.
Boris Boutet
La fermeture pour un mois était un premier signal. Rani Assaf, le président de Nîmes Olympique, souhaite fermer définitivement le centre de formation à l’issue de la saison. Ce nouveau virage est mûrement réfléchi et accéléré par la crise sanitaire.
Le président Assaf a toujours remis en question le modèle économique du centre de formation estimant que les profits n’étaient pas assez intéressants pour un investissement coûteux. Son objectif est de faire de nouvelles économies pour amortir le déficit engendré par la perte des droits TV et l’absence de billetterie.
Gérée par la société anonyme sportive professionnelle, les trois équipes (U17 et U19 Nationaux, National 3), les contrats des jeunes et le fonctionnement annuel coûtent environ 1,5M€ avec les aides sur un budget global de 40M€.
L’entité nîmoise devrait formuler pour l'instant seulement deux contrats professionnels à la fin de la saison. Dans l’état, la direction ne proposera aucun contrat aspirant ou stagiaire. Les entraîneurs et le directeur du centre de formation ne devraient pas non plus disposer d’une prolongation. "Les joueurs sont lâchés dans la nature", regrette un membre du club. Ces dernières heures, les clubs voisins s’agitent et les agents multiplient les coups de fil pour trouver une porte de sortie à leurs protégés pour certains "écœurés" de la tournure des évènements.
Dans la situation, la seule solution porte sur la reprise de la pleine gestion des équipes par l’association Nîmes Olympique. Elle n’est cependant pas en capacité financière de rémunérer les joueurs et les entraîneurs sans un soutien de la section professionnelle, un apport extérieur ou une levée de fonds spontanée. "S’il n’y a plus de centre de formation, il n’y a plus de pré-formation, indique une source au club. Nîmes Olympique ne serait plus qu’une équipe première. Il faut trouver un autre modèle économique viable pour un centre de formation à la dimension du club."
En Ligue 1 ou en Ligue 2, l’avenir du centre de formation va se jouer dans les trois prochaines semaines. En interne, la décision est source de tension. Du côté de la mairie et aux instances françaises du football, on se dit profondément surpris de la nouvelle. Elle pourrait être un cas de jurisprudence à l’avenir pour d’autres clubs professionnels français. Colin Delprat "La Gazette de Nîmes"
Arrêt définitif du championnat de National 3.... 24/03/2021
16 mars 2021 : réélection de Yannick Liron à la Présidence de l'association du Nîmes Olympique.
D’importants travaux ont débuté sur le terrain Pro 2 au Centre d’Entraînement et de Formation de la Bastide.
Après plusieurs années sans gros travaux (hormis les opérations d’entretien courant), le terrain Pro 2 était vieillissant et envahi par le pâturin annuel, rendant difficile l’enracinement de la pelouse.
Après deux scalpages sur près de 1.5 cm, le système d’arrosage sera entièrement changé. Puis les zones de buts seront fibrées, avec l’installation d’un tapis mixte (fibres synthétiques et gazon naturel) dans les espaces des gardiens pour résister à l’arrachement. 90 tonnes de sable pour le drainage, de la céramique poreuse et de la matière organique seront également appliquées pour permettre une meilleure aération du terrain et pour l’enrichir. Après le semis du nouveau gazon, les joueurs pourront fouler cette nouvelle pelouse d’ici 7 à 10 semaines selon les conditions météorologiques.
L’objectif de ces travaux est d’améliorer les conditions de jeu pour les joueurs et de se rapprocher du tapis végétal du Stade des Costières. 30/09/2020
Le centre de formation de Nîmes Olympique perd huit places
Publié le mardi 21 juillet 2020 16:09 - Colin DELPRAT
La Direction technique nationale a communiqué son traditionnel classement des centres de formation des 36 clubs professionnels dont Nîmes Olympique.
Pour la saison 2019/2020, la DTN a rétrogradé Nîmes de la 13e à la 21e position. Un déclassement qui s'explique par le peu de premiers contrats professionnels signés
ou le très faible nombre de matches joués en sélections nationales par les joueurs formés au club.
Les critères complets :
Nombre de contrats professionnels signés par les joueurs formés au club.
Nombre de matches joués en équipe première par les joueurs formés au club.
Nombre de matches joués en sélections nationales par les joueurs formés au club.
Nombre de diplômes scolaires obtenus par les joueurs formés au club.
Contrats d’entraîneurs.
C'est la rentrée pour le Centre de Formation (02/07/2020)