Le défenseur de Dunkerque Samuel Yohou raconte à la Voix du Nord qu'il a été visé par des insultes racistes lors d'un match disputé à Nîmes le 5 février.
18 février 2022
Ce week-end, le défenseur de Dunkerque Samuel Yohou sera suspendu pour le match contre Nancy, en Ligue 2, après avoir pris un troisième carton jaune il y a deux semaines lors de la victoire à Nîmes (1-0). Mais ce carton a été reçu dans un contexte particulier, raconte le joueur dans un entretien à La Voix du Nord : il répondait à des supporters après avoir été victimes d'insultes racistes.
« Cela a commencé avec le briquet, ils ont jeté un briquet sur Jérémy Huysman, les insultes sont parties du côté gauche (tribune opposée aux bancs). Avant la fin du match, j'entendais des "sale noir, lève-toi espèce de sale merde, explique-t-il. Vous savez, moi j'ai 30 ans je n'ai pas que ça à faire d'entendre des conneries comme ça. Après, à la fin du match c'est vraiment naturel, j'étais content de la victoire. Je les ai regardés. On sait que tous les points sont compliqués, donc quand on va gagner à Nîmes alors que personne ne pariait sur nous pour prendre trois points, je réponds avec la rage. L'arbitre de touche pense que je fête la victoire, mais genre un peu trop. Je lui explique qu'avant cela, je me suis fait insulter avec des insultes racistes. OK pendant 90 minutes j'arrive à rester focus, mais à la fin, si je peux leur dire "merde" je ne vais pas me priver de leur dire [...]. Les arbitres n'ont pas cherché à comprendre. »
La commission de discipline a lancé une instruction
Le joueur de Dunkerque assure qu'il a reçu le soutien de Nîmois : « Lamine Fomba [...] est venu me voir et m'a dit : "Sam, qu'est-ce qu'il se passe ?" (Moussa) Koné, aussi. Au début, il n'a pas compris. Je leur ai dit : "les gars, je viens de me faire insulter." Et après le coach aussi, Nico (Usai) : "ça va aller, laisse-les, va au vestiaire." Je suis parti au vestiaire. »
Interrogée par Midi Libre, la direction de Nîmes explique « n'avoir rien entendu de tel » : « Aucun joueur sur le terrain n'a entendu de telles insultes. Ni l'arbitre de touche, ainsi que l'atteste le rapport du délégué. » La commission de discipline de la LFP a d'ailleurs lancé une instruction sur ce match pour le comportement des supporters nîmois. Le verdict est attendu pour la séance du 23 février prochain.
Responsable de la billetterie du Nîmes Olympique pendant 13 ans, Samuel Rancan a reçu sa lettre de licenciement le 1er septembre dernier. Son avocat Pierry Fumanal a contesté cette décision ce mardi devant le conseil des prud'hommes de Nîmes.
Samuel Rancan, 44 ans, a été pendant treize ans le responsable de la billetterie du Nîmes Olympique. Le 1er septembre dernier, il a reçu sa lettre de licenciement. Un licenciement économique que son avocat Pierry Fumanal a dénoncé ce mardi devant le conseil des prud'hommes de Nîmes.
La matière économique de ce licenciement c'est tout simplement un habillage. Ce licenciement est dépourvu de cause sérieuse. C'est un licenciement contre Samuel Rancan. C'est une volonté délibérée de toucher un salarié ancien - Pierry Fumanal
Depuis 2019, le Nîmes Olympique fait le grand ménage avec notamment le départ de son directeur sportif Laurent Boissier, celui de Samuel Rancan ou encore celui de Laurent Tourreau, directeur des opérations jusqu'à l'automne dernier.
Il y a une purge des historiques au Nîmes Olympique - Pierry Fumanal
L'affaire de Samuel Rancan a été renvoyée au 14 juin prochain. Jointe par téléphone, l'avocate du Nîmes Olympique n'a pas souhaité s'exprimer. 16/02/2022
Laurent Boissier signe à Angers comme Directeur Sportif et quitte la Mairie de Nîmes 19/11/2021
Ce mercredi, les Gladiators Nîmes 1991, les Nemausus 2013 et le Club central des supporters présentaient de concert leur projet de rassemblement samedi 20 novembre à 16 heures sur le parvis de la Maison carrée. Leur objectif : défendre l'identité du Nîmes Olympique qu'ils estiment bafouée ces derniers mois.
Une relégation en Ligue 2, un centre de formation sans agrément, des affluences faméliques, des relations avec la direction pour le moins tendues, un club dans lequel ils ne se reconnaissent plus... La liste des griefs portés par les associations de supporters envers le président Rani Assaf est longue. "Plutôt que la résignation, nous préférons l'action", ont déclaré leurs représentants ce mercredi à la conférence de presse qu'ils organisaient dans une brasserie nîmoise pour présenter leur projet de mobilisation.
"Nous voulons monter à Rani Assaf que les Nîmois n'acceptent pas que leur bien si précieux soit à ce point souillé, et à la mairie que nous ne sommes pas dupes et que percevons très bien son double jeu, et au football français que les Nîmois n'ont pas abandonné leur club", ont-ils énuméré. Pour ce faire, les trois présidents de groupes espèrent "réunir la grande famille du Nîmes Olympique : les supporters, les anciens du club et tous ceux qui l'aiment".
"Mettre les élus face à leurs responsabilités"
À l'issue de ce rendez-vous, un appel au boycott est lancé pour le match Nîmes Olympique - Quevilly-Rouen qui devrait être suivi dans les bars situés autour de la Maison carrée. "Nous exigeons que Rani Assaf mette en place une politique sportive et supporteuriale respectueuse de l'institution ou qu'il s'en aille, argumente Dimitri Pialat, le président des Gladiators. Nous souhaitons aussi mettre les élus face à leurs responsabilités. D'un côté ils se disent inquiets pour le club, de l'autre ils se déclarent partenaires de Rani Assaf. Une lettre ouverte leur sera remise le jour du rassemblement."
Pour tous, ce rassemblement est celui de la "dernière chance" pour permettre de remettre le Nîmes Olympique sur la bonne voie. "Aujourd'hui, en cas de coup dur, nous n'avons plus le vivier de jeunes du crus pour nous permettre de nous relever, poursuit Dimitri Pialat. C'est pour cela que nous sommes aussi très inquiets pour l'avenir sportif du club. Comme en novembre 2014 lors du rassemblement aux arènes, suite à l'affaire des matches présumés truqués, le club est en danger. Pour nous, la situation actuelle est similaire." À l'époque, plusieurs centaines de supporters de tous horizons s'étaient réunis devant les arènes. Gladiators, Nemausus et Club central espèrent faire aussi bien cette fois-ci.
Boris Boutet - 10/11/2021
Deux délits seraient reprochés au footballeur. Primo d'avoir eu recours à de la prostitution de mineures (cinq ans encourus).
Secundo l'organisation de réunion comportant des exhibitions ou des relations sexuelles auxquelles un mineur a pu participer ou assister. La suspecte de 18 ans est pour sa part visée par des soupçons de proxénétisme aggravé (par la prostitution de mineures), en l'occurrence d'avoir eu une démarche active dans l'acte prostitutionnel des deux mineures, la peine encourue est de sept ans. 20/10/2021
Après onze journées de championnat, le Nîmes Olympique a déjà affiché deux visages aussi différents que paradoxaux. D'abord solidaires malgré un effectif limité, les Crocos, devenus l'un des épouvantails du championnat à la faveur des départs avortés de Ferhat et Koné, se sont désunis. Après un mois de septembre sans succès, les hommes de Pascal Plancque sont rentrés dans le rang et doivent rapidement se relancer s'ils veulent jouer les premiers rôles en Ligue 2.
Performant quand on l'attend le moins, décevant quand on l'attend le plus, le Nîmes Olympique est décidément un club à part. Bipolaire, tantôt intouchable, tantôt apathique, le club gardois a, depuis de nombreuses années, habitué ses supporters aux montagnes russes émotionnelles. Ce début d'exercice n'échappe pas à la règle. Nîmes surprend pour le meilleur et pour le pire. C'est sur la pointe des pieds que les hommes de Pascal Plancque ont démarré la saison avec, en ligne de mire, le modeste objectif présidentiel d'un maintien tranquille.
Et pour cause, l'effectif dont disposait le technicien nordiste pour la première journée du championnat était extrêmement maigre : quinze professionnels seulement étaient sur la feuille de match. Parmi eux, des rescapés revanchards d'une dernière saison dans l'élite mitigée (Fomba, Eliasson, Paquiez), tronquée par des pépins physiques (Martinez, Valerio), voire carrément ratée (Burner, Benrahou). Mais aussi du sang neuf venu régénérer un groupe usé par une année franchement éprouvante.
Du sang neuf qui fait du bien
Très vite, certains s'imposent. Avant de se montrer moins serein en septembre, Bratveit se révèle être un mur quasi-infranchissable au mois d'août, avec seulement deux buts encaissés. Au milieu de terrain, Ponceau se démène et multiplie les courses. Après avoir enchaîné les prêts - et aussi souvent les blessures - Sainte-Luce s'éclate dans un couloir gauche délaissé par Meling, parti à Rennes. Enfin, les inattendus Doucouré et Delpech apportent leur enthousiasme à un secteur offensif en manque de personnel. De quoi laisser un peu de temps à Omarsson, décevant jusque là, pour s'acclimater à un championnat nouveau pour lui.
Bref, la mayonnaise prend. Cohérents, solidaires et en réussite à défaut d'être toujours dominateurs, les Crocos font le plein et terminent le mois d'août invaincus (4e, 12 points en six matches). Prudent, Pascal Plancque martèle tout l'été son impatience de voir le mercato se clôturer. Si le Nîmes Olympique ne recrutera plus, le club parvient à empêcher les départs des convoités Eliasson, Cubas et Fomba. Surtout, Ferhat et Koné - longtemps annoncés sur le départ - restent eux aussi dans le Gard. À l'heure de la première trêve internationale, l'optimisme est de mise. Le Nîmes Olympique dispose bel et bien d'un effectif taillé pour le haut du tableau.
Des leaders qui doivent émerger
Oui mais voilà, après la trêve, plusieurs grains de sable viennent perturber l'engrenage. Diminué au milieu de terrain en raison des blessures de Fomba et Cubas, Nîmes est puni dans les arrêts de jeu par Grenoble (1-2) sur une bourde de Bratveit, pourtant impeccable jusque-là. Dans la foulée, les Crocos enchaînent quatre nouveaux matches sans victoire aux saveurs très différentes.
Contre Amiens (3-3), les hommes de Pascal Plancque ont le dessus pendant une grosse partie de la rencontre mais payent cash dix dernières minutes d'errance. Quasiment au complet et dominateurs en première période contre le Paris FC, les Crocos avaient fière allure mais ont sombré après avoir encaissé le premier but (2-0). Une contre-performance suivie d'une autre, trois jours plus tard, à l'issue d'une prestation sans saveur contre Le Havre (0-1). La roue a tourné... Réaliste offensivement et en réussite défensivement en début de saison, Nîmes gâche désormais trop d'opportunités et cède rapidement sous les assauts adverses. Surtout, la solidarité et le caractère montrés en août semblent s'être évaporés en septembre.
À chaque fois qu'ils se retrouvent menés - ce qui n'était pas arrivé avant la 7e journée - les Nîmois paraissent incapables de réagir. Au contraire, le bloc gardois se disloque et l'équipe, sans inspiration, est coupée en deux. Ce manque de révolte et cette difficulté à réagir lorsque le scénario est défavorable sont sans doute en partie liés au manque de leaders présents dans le groupe. Les départs de plusieurs cadres expérimentés au dernier mercato (Ripart, Reynet, Deaux voir Landre), la blessure de Briançon et la régulière mise sur le banc de Paquiez poussent le seul Martinez à devoir endosser le rôle de patron. D'autres doivent émerger rapidement pour donner plus d'épaisseur à la formation de Pascal Plancque. Prenant plus souvent la parole sur le terrain ces dernières semaines, Fomba et Benrahou pourraient s'imposer comme ceux-là.
Une fin d'année pour se replacer
En attendant, les Crocos ont bien réagi contre Auxerre, revenant avec le point du nul (2-2) dans un match mal embarqué. Après avoir cédé à deux reprises sur ses premières occasions concédées, Nîmes a lâché les chevaux en affichant un visage conquérant et en se créant de nombreuses occasions de but lors de la dernière demi-heure de jeu. "On a retrouvé l'esprit du début de saison, s'est félicité Pablo Martinez en conférence de presse d'après-match. Si tout le monde se met au service de l'équipe, on peut faire de belles choses cette saison."
Un message pour Zinédine Ferhat, affecté par son départ avorté et écarté par le staff à Auxerre ? Avec ou sans lui, Pascal Plancque dispose en tout cas d'un effectif suffisamment talentueux et étoffé pour être amené à faire des choix. Celui de laisser tomber son classique 4-1-4-1 pour retrouver un schéma plus offensif en 4-2-3-1 ou en 4-4-2, dispositif testé avec réussite en fin de match contre Auxerre ? Avec Doucouré, Omarsson, Aribi et Koné, le technicien dispose désormais du personnel nécessaire en attaque. À lui de (re)trouver la bonne formule.
Avec au programme des huit derniers matches de la phase aller cinq adversaires classés dans le top 10, Nîmes a l'occasion de se replacer. Maintien, ventre-mou ou course à la montée, les Crocos qui naviguent actuellement entre deux eaux peuvent encore tout viser. Mais pour rêver à nouveau des sommets après ces deux premiers mois paradoxaux, ils doivent surtout trouver leur rythme de croisière.
Boris Boutet
Et aussi : Le début de saison en stats
21. C'est le nombre de joueurs utilisés par Pascal Plancque depuis le début de la saison. Cinq seulement ont participé aux 11 rencontres. Il s'agit de Benrahou et Burner - qui n’avaient été titulaires que respectivement 15 et 14 fois la saison dernière - des recrues Bratveit et Ponceau ainsi que de Sainte-Luce. Ce dernier est actuellement le Nîmois à avoir passé le plus de minutes sur le terrain (977). Sur le banc à quatre reprises, Zaidan attend toujours sa première entrée en jeu.
Koné buteur sans victoire. Auteur de trois buts en quatre matches, Moussa Koné est actuellement la meilleure arme offensive nîmoise. Paradoxalement, l'avant-centre sénégalais n'a jamais connu la victoire cette saison. Il partage cette caractéristique avec Philibert et Dias. Le gardien remplaçant est aussi le seul à être toujours invaincu. Une statistique à relativiser puisqu'il n'a disputé qu’une mi-temps à Auxerre.
16e. C'est le classement du Nîmes Olympique en ce qui concerne les affluences. Avec 12 551 spectateurs au total et une 2 510 par match, le stade des Costières sonne creux. Seuls Quevilly-Rouen, Dunkerque, Niort et Rodez font moins bien. À titre de comparaison quatre club du National (Laval, Le Mans, Sedan et Châteauroux) attirent plus de monde. Côté pelouse, Nîmes affiche le 19e bilan avec une note moyenne de 13,28/20 pour son gazon. Seul Bastia (13,06/20) fait pire.
Benrahou dans tous les bons coups. S'il marque le pas après son départ canon (3 buts en 5 matches), Yassine Benrahou reste le détonateur du jeu nîmois. En Ligue 2, il est le 2e joueur qui tire le plus (29) et qui cadre le plus (15). Il est également le second au classement des centreurs (71), très loin devant ses partenaires.
Les Nîmois rois des tacles. Trois Crocos figurent dans le top 5 des meilleurs tacleurs du championnat. Il s'agit de Théo Sainte-Luce (3e), Andres Cubas (4e) et Lamine Fomba (5e). Tous les trois ont réussi plus de 20 tacles cette saison. À l'aise au sol, Lamine Fomba se débrouille aussi pas mal dans les airs. Seizième, il est le seul nîmois présent dans le top 20 des meilleurs joueurs du championnat concernant les duels aériens.
Norman Jardin et Boris Boutet - 13/10/2021
Les supporters nîmois sont-ils fâchés avec leur équipe (et/ou la direction du club) ou snobent-ils la ligue 2 après trois saisons dans l’élite ? Cette saison ils n’ont été que 12 551 à s'asseoir dans les tribunes du stade des Costières en cinq rencontres. Avec une moyenne de 2 510 spectateurs par match, Nîmes se positionne au 16e rang dans ce domaine en L2. Seuls Quevilly-Rouen, Dunkerque, Niort et Rodez font moins bien. À titre de comparaison quatre clubs de National (Laval, Le Mans, Sedan et Châteauroux) attirent plus de monde. Jamais depuis plus de 30 ans, les affluences avaient été aussi faibles à Nîmes. Objectif Gard. 08/10/2021
Ce mercredi matin, le Nîmes Olympique a ouvert la vente des places pour le match de vendredi contre Le Havre. Une surprise attendait les supporters des Crocos à la billetterie : le prix des places en pesage Est a été baissé à 10 € au lieu de 15 € depuis le début de saison. Un geste de Rani Assaf certainement apprécié par ceux qui ont longtemps fustigé sa politique tarifaire. Hasard ou coïncidence, le président du NO a renoué le dialogue avec les Gladiators ce mardi.
En marge de la concertation préalable au projet de nouveau stade, Rani Assaf a échangé quelques minutes avec des représentants du principal groupe de supporter du club. Un échange cordial et apaisé s'est instauré. S'il est sans doute trop tôt pour parler de réconciliation, les deux camps que l'on pensait jusqu'alors irréconciliables ont fait un premier pas ce mardi en se parlant à nouveau. Au cours de la réunion publique qui a suivi, le président du Nîmes Olympique a été interrogé par plusieurs supporters.
Le retour des demi-tarifs
Là aussi, le ton était nettement moins vif que ces dernières semaines. Rani Assaf a affirmé son intention de faire venir les familles dans son futur stade. « Aujourd’hui et comme je vous l’ai dit tout à l’heure, je ne peux pas amener mes enfants au stade, il y a des mots que je ne veux pas qu’ils entendent », a-t-il notamment pointé en direction des Gladiators. Dans la foulée, ce dernier s'est engagé à mettre en place des prix abordables sur certains secteurs du stade. "Aux Costières, on a la possibilité de ne proposer que trois tarifs, a-t-il souligné. Dès le stade provisoire, nous pourrons diviser les tribunes en différents secteurs et ajuster les prix en fonction du placement dans celles-ci."
Autre point de crispation pour une partie du public : l'absence de demi-tarifs. "Aux Costières, on a aucun moyen de contrôle, a justifié Rani Assaf. Dans le nouveau stade, il y en aura. Il est hors de question que les enfants payent aussi cher qu'aujourd'hui."
Une capacité qui pose question
Quelques minutes plus tôt, un supporter indépendant interrogeait le porteur de projet sur la capacité du futur stade. "Avec 15 000 places, Nîmes aurait la plus petite enceinte de Ligue 1 et seulement la 14e de Ligue 2", a-t-il notamment avancé. "Beaucoup de clubs ont fait l'erreur de stades surdimensionnés, a répliqué Rani Assaf. On ne dimensionne pas un stade par rapport à des fantasmes ou à une hypothétique affluence pour le match du siècle."
"Pour notre bassin de population, 15 000 c'est largement suffisant, a-t-il poursuivi. Et les affluences des dix dernières années le confirment. Il faut aussi savoir que chaque siège supplémentaire coûte 2 500€ à la construction. Si c'est pour qu'il soit rempli une fois par an maximum, ce n'est pas rentable. Nous pensons que le projet est bien dimensionné."
Boris Boutet 22/09/2021