Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes, était l'invité du 6/9 de France Bleu Gard Lozère, ce jeudi 25 mai, pour évoquer l'avenir du Nîmes Olympique.

"Je crois qu'il faut qu'il laisse ce club parce que je ne pense pas qu'il soit intéressé par le sport, franchement. Je ne le vois pas à tous les matches, il n'est pas là. Je ne sens pas quelqu'un qui soit passionné par le Nîmes Olympique", a déclaré sur notre antenne ce matin Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes, interrogé sur l'avenir du club, après sa descente en National.

Le maire de la ville devait rencontrer le président du club, cette semaine, mais la réunion a finalement été annulée. "C'est à lui qu'il faudrait demander pourquoi, parce que je ne sais pas pourquoi il a reporté cette réunion. On doit se voir la semaine prochaine, j'espère qu'il tiendra ses engagements et que je le verrai, parce que je ne suis pas très content de ce qui se passe au Nîmes Olympique"

"Je ne peux rien lui imposer"

Jean-Paul Fournier le reconnait néanmoins : il peut discuter avec Rani Assaf mais ne peut rien lui imposer. "C'est le patron, il fait ce qu'il veut, je ne peux rien lui imposer. Mais il faut qu'il prenne en compte ce qui se passe avec les supporters, Ce n'est pas normal qu'ils soient hérissés face à lui."

Quant au très décrié projet immobilier des Costières : "Il aura lieu, mais il faudrait qu'il modifie son projet, puisqu'il a été en partie retoqué par les autorités parisiennes." Il y a un recours sur le volet commercial, auprès de la commission nationale d’équipement commercial et le compromis de vente des Costières est prorogé jusque fin 2024. "Il faut qu'il revoit le projet à la baisse, parce qu'il a été un peu ambitieux sur le commerce."

Jean-Paul Fournier dit attendre des informations claires : "Il faut qu'il nous dise exactement ce qu'il veut faire. C'est important pour lui et pour Nîmes aussi parce que ce sont quand même 250 mille euros qui sont insufflés dans l'économie nîmoise." Impossible en tous cas, pour la ville, de reconstruire le stade sans Rani Assaf "il faut qu'il fasse ce stade, maintenant, puisqu'il s'y est engagé. Il ne peut pas abandonner."