Cette fois, c’est vraiment fini, enfin si une commission de la LFP homologue bien le stade des Antonins mi-décembre. Ce samedi 5 novembre, Nîmes Olympique a disputé le dernier match de son histoire au stade des Costières face à Bordeaux. Il a terminé son histoire par une courte mais précieuse victoire (1-0).
La température a grimpé progressivement. D’abord avec le cortège des Gladiators vers 12h30. Puis avec la foule désormais inhabituelle qu’il y avait autour du parvis du stade. A 14h45, Vince le speaker a commencé à chauffer le public. À quelques secondes du coup d’envoi, les 9 462 personnes ont ovationné Bernard Blaquart, l’ancien entraîneur nîmois à l’origine de la remontada des -8 points et de la montée en Ligue 1. Il y a eu aussi ce tifo des Gladiators avec tous les joueurs marquants de la « Génération Costières ».
Portés par les hommages et la ferveur populaire, N’Guessan a ouvert le score d’une frappe imparable (1-0, 6e). Maraval s’est ensuite chargé de protéger la cage à plusieurs reprises (18e et 30e). Le leader de Ligue 2 a bien tenté de revenir en monopolisant le ballon mais la défense nîmoise a tenu bon malgré les offensives bordelaises. Le tour d'honneur des joueurs a eu une saveur forcément particulière. Le futur (provisoire) s'écrit désormais au stade des Antonin avec un maintien à décrocher.
"Nîmes a eu pas mal de pépins, des soucis d'effectif notamment. Mais je trouve qu'ils sont pas mal. Il ne leur manque pas grand-chose, un peu de réussite, un peu de confiance. Il y a une ambiance aussi qui n'est pas toujours très bonne. On sait les soucis que le président a eu ou que les supporters ont eu avec la direction du club. Tout n'est peut-être pas réuni tout autour pour que ça marche bien. Mais moi, je pense qu'ils ont l'effectif pour que pour ça fonctionne et l'entraîneur aussi."
"Ce ne sera pas facile pour plusieurs raisons. Parce que Nîmes se défend bien à domicile, parce que c'est une équipe qui, à mon avis, mérite bien mieux que cette 19e place. Et puis, surtout parce que c'est le dernier match aux Costières et je pense qu'il va y avoir du monde parce que c'est le dernier match. Les gens vont venir pour vivre ce moment particulier. Ce n'est pas perçu sur Bordeaux mais ici, on le sent, je connais beaucoup de gens qui vont aller au stade parce que c'est le dernier match aux Costières. Bien sûr, il y a aussi la renommée de l'adversaire : les Girondins sont une affiche attrayante."