Toujours incapable de s’imposer à l’extérieur, Nîmes Olympique s’incline lourdement samedi 22 avril sur la pelouse du Paris FC (3-0) et se retrouve un peu plus décroché dans la lutte pour le maintien en Ligue 2.

Les Crocos ont de nouveau eu du retard à l’allumage signant une entame manquée. Les nombreux arrêts de Maraval ont permis à Nîmes de garder le fil du match notamment face à Boutaïb (4e) puis devant Kebbal (8e et 30e). Le portier gardois a finalement cédé avant la pause comme contre Le Havre. Ce même Kebbal, 1,69m a eu tout le loisir de placer une tête pour ouvrir le score (1-0, 41e).

Après le repos, Paris avait l’occasion d’enfoncer le clou mais Maraval était encore décisif sur une reprise de Caddy de près (49e). Nîmes a ensuite tenté de revenir par des tentatives d’Ambri (61e) et Tchokounté (78e), en vain. Paris a parachevé son succès en fin de rencontre par l’entrant Chahiri (2-0, 81e) puis par l’intenable Kebbal (3-0, 84e).

Dix-neuvième de Ligue 2, Nîmes s'incline pour la 19e fois de la saison en 32 journées. Avec les victoires de Valenciennes et Laval, concurrents directs, les Crocos se retrouvent à sept longueurs du premier non relégable, Annecy. 

« Cette victoire est amplement méritée pour le Paris FC. Même si, ironie du sort, on a failli égaliser. Mais bon, même si on avait égalisé, on ne le méritait pas. On a été en retard dans tous les duels, on a manqué d’agressivité. Nos leaders techniques n’ont pas été bons pour tenir le ballon. On a 7 points de retard sur le premier non-relégable… C’est une énorme déception. A chaque fois que l’on joue une équipe, j’ai l’impression qu’elle est plus forte que nous. Voilà mon sentiment. On a été gênés en début de match, on a dû changer de système en 4-4-2. C’était pour gérer Kebbal qui a fait un excellent match, mais ça n’a pas suffi. Les entrants ont apporté quelque chose, Vargas et Ambri. La réaction en début de deuxième n’a pas suffi. On a joué un adversaire plus fort que nous, c’est ce qui me dérange. Il faut être capable de se surpasser. Je ne me satisfais pas de ce que j’ai vu aujourd’hui. Je ne vais pas prêcher pour ma paroisse, mais les joueurs n’ont pas rendu au staff l’investissement qu’on peut mettre toute la semaine. Ils m’ont déçu. 7 points de retard, c’est énorme. On va savoir très vite. Si on ne gagne pas les deux matchs à la maison qui arrivent, il faut arrêter de rêver. J’espère qu’on sera un peu plus orgueilleux que ce soir. Je ne baisse pas les bras, je suis un compétiteur. C’est une saison où rien ne va. Soyons jusqu’au-boutiste. Je ne lâcherai pas tant qu’il y aura un espoir. Les joueurs ? Vous leur poserez la question. Jens Thomasen ? On ne peut pas lui en vouloir, il donne tout ce qu’il a. Il avait le pouce retourné à la mi-temps je voulais déjà le sortir. Je m’en veux car j’aurais dû le sortir et il n’aurait pas eu une luxation du coude. Il a eu de la morphine tout de suite tellement il souffrait… Le pauvre, je pense que sa saison est terminée. »

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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