Clément Depres : « Les choses changeront à Nîmes Olympique »
L’ancien Crocodile était à Mus le 12 février dernier. Dans la commune où il a grandi, Clément Depres a inauguré une city-stade à son nom. Une bonne occasion d'évoquer avec lui l’actualité de Nîmes Olympique et sa saison avec Rodez en Ligue 2.
Objectif Gard : Que représente l’inauguration d’un équipement sportif qui porte votre nom dans votre commune ?
Clément Depres : C’est extraordinaire, surtout dans son village d’enfance. C’est magique. Il y a quinze ans, j’avais demandé à la municipalité de doter la commune d’un tel équipement, car à l’époque nous n’avions pas la chance d’en avoir. Aujourd’hui, les jeunes du village ont un city-stade et c’est génial.
Que cela va-t-il leur apporter ?
Ça va leur donner un peu de cohésion entre Mussois. Je pense vraiment qu’à travers le sport, nous pouvons construire beaucoup de choses. Je pense à la notion de respect que l’on apprend sur les terrains. On croise des gens que l’on ne connait pas et qui finalement deviennent nos meilleurs amis.
Quelle a été votre réaction quand on vous a annoncé que cet équipement porterait votre nom ?
C’est surtout une immense fierté et j’ai été surpris que les jeunes puissent penser à moi, car c’est un projet porté par le conseil municipal des jeunes de Mus. J’ai aussi pensé à Renaud (Ripart, NDLR), mon ancien coéquipier à Nîmes Olympique, qui a un stade à son nom à La Calmette.
Que représente la commune de Mus pour vous ?
C’est chez moi, mon père vit ici, j’ai construit une dépendance pour avoir un pied-à-terre dans la village. Et ma société « Le Nîmois » est immatriculée à Mus. Et puis, ce n’est pas pour rien que mon surnom est Clemus !
À qui avez vous pensé au moment d’inaugurer ce city-stade ?
À mon grand-père, car c’est quelqu’un qui compte beaucoup pour moi et je sais que ça lui fera énormément plaisir de voir son nom sur un lieu public.
Comment se passe votre saison en Ligue 2 avec Rodez ?
On a un passage un peu compliqué, mais on a joué des très grosses équipes. J’ai moins de temps de jeu que je pensais en avoir, mais les résultats de l’équipe sont bons et je me mets clairement au service du groupe et du coach pour aller chercher le meilleur des classements. On a la capacité pour voir au-dessus de notre classement, mais nous sommes une équipe très jeune.
Comment va la colonie d’ancien nîmois à Rodez avec Lucas Buades et Antoine Valerio ?
Les anciens nîmois vont très bien. On fait des bonnes choses, on est épanouis. Rodez est un club familial qui sait nous mettre dans des bonnes conditions.
Suivez-vous toujours l’actualité de Nîmes Olympique ?
Évidemment ! Et je suis très content de la série en cours et que le club remonte au classement.
Vous avez connu des belles ambiances au stade des Costières, que vous inspirent les faibles affluences du stade des Antonins ?
J’étais venu pour le match de la descente contre Dijon, mais aussi au début de cette saison et ça fait mal au cœur de voir ça. La Ligue 1, ce n’est pas si loin et c’est dur de voir ça à Nîmes. Je ne sais pas quand, ni comment, mais les choses changeront à Nîmes Olympique. On espère dans les meilleures conditions et le plus vite possible.
Gardez-vous le contact avec vos anciens coéquipiers nîmois ?
Oui, j’ai récemment croisé Richard Goyet lors d’un match de Ligue 2 et j’étais très heureux de le voir. Quand Renaud a marqué pour son retour avec Troyes, j’étais aussi content que si c’était moi qui avais marqué. J’ai des nouvelles de Paquiez et Valls à Grenoble, de Bobichon à Laval, mais aussi Briançon à Saint-Étienne et Ripart à Troyes. Avec ce que nous avons vécu à Nîmes, notre relation est particulière. Quant à Bernard Blaquart, c’est le meneur de cette bande qui a vécu des belles choses.
Propos recueillis par Norman Jardin