Nîmes Olympique a annoncé le transfert de Namakoro Diallo à Quevilly. En plein déménagement, l'intéressé s'explique sur les raisons de son départ. 

Objectif Gard : Pourquoi avez-vous quitté Nîmes Olympique ? 

Namakoro Diallo : J’étais en manque de temps de jeu depuis le début de saison. Après je n’ai rien contre les choix du coach, mais ce n’était pas dans mon intérêt d’avoir ce temps de jeu-là. J’ai besoin d’enchaîner les matchs pour être performant et là la situation n’était pas à mon avantage. Je me suis bien expliqué avec Sébastien Larcier qui a été à l’écoute de ce que j’ai pu dire et on a trouvé un accord pour que je puisse partir.

Est-ce que dès cet été, vous avez senti le vent tourner et eu envie de partir ?

C’est venu tard quand le championnat a commencé et que j’ai senti que j’avais moins de temps de jeu. À l’âge que j’ai (28 ans), quand on ne joue pas beaucoup, sachant que je suis en fin de contrat la saison prochaine, c’est très compliqué. Avec tous les joueurs qui sont au chômage et qui ont joué dans des divisions supérieures, c’était plus ça ma réflexion de me dire que si je ne joue pas beaucoup et que j’ai rien avec Nîmes Olympique après, je risque de me retrouver en difficulté.

Pourquoi le choix de Quevilly ?

Quevilly a fait part de son intérêt car il cherchait un joker médical. C’est un bon projet. Aujourd’hui, l’équipe est mal classée (dernier de National) mais ce n’est pas ce que je regarde. Mais que je puisse avoir le temps de jeu que je souhaite. J’ai eu d’autres offres avant la fin du mercato mais je me voyais rester à Nîmes car je me sentais super bien ici et avec les gars. Je ne me voyais pas partir car j’avais pour projet de faire encore une grosse saison au NO. Et puis c’est juste le fait que je n’ai pas eu de temps de jeu escompté qui a précipité mon départ. 

Avez-vous évoqué votre situation avec le coach ?

J’en avais discuté avec le coach. Il était attaché au joueur et la personne que j’étais donc ça n’a pas été un choix simple pour lui. Dans ce que je lui disais, il comprenait ma réflexion parce qu’il a été joueur aussi et il ne se voyait pas me retenir. Cela s’est fait dans le respect. Je remercie le club pour cela aussi.

Oui car le club aurait aussi pu vous obliger à rester...

Je pense que c’est dû au joueur professionnel que j’ai été, dans le sens où j’ai toujours été respectueux envers le club. Je pense qu’au vu de ce que je leur ai dit, le club s’est senti redevable d’aller dans mon sens. C’est vrai qu’ils auraient pu me bloquer. Mais c’est pour cela que je suis reconnaissant envers Sébastien Larcier et aussi le président qui a validé mon départ. J’estime aussi que pour le bien du collectif, on a tous nos états d’âme en tant que joueur quand on ne joue pas. Mais je ne voulais pas non plus être nocif pour le collectif. Il y avait une frustration qui commençait à être là et c’est bien que je puisse partir et que tout se passe pour le mieux.

Comment vos partenaires ont accueilli votre départ ?

Je l’ai dit dans le vestiaire devant tout le monde, j’ai même chialé. J’ai été touché car j’ai rencontré de très belles personnes auxquelles je suis attaché aujourd’hui. Le départ n’a pas forcément été facile, mais ce que je leur ai expliqué c’est que c’était la meilleure solution pour tous. C’est avec plaisir que l’on se retrouvera sur les terrains et de toute façon on reste en contact.

Que retiendrez-vous de votre passage au Nîmes Olympique ?

Même si j’ai fait qu’une saison, elle a été très marquante avec des très bons souvenirs. Ce que je veux retenir, c’est le plaisir que j’ai pris à jouer pour ce club. On parle des Costières mais juste aux Antonins quand les supporters sont revenus, c’était incroyable. Je retiens le maintien presque miraculeux.

Savez-vous déjà quand auront lieu les retrouvailles ?

C’est en novembre aux Antonins. Je connais très bien mes adversaires mais ils me connaissent très bien aussi !

Propos recueillis par Corentin Corger - 01/10/2024

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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