NÎMES (N) – CANNES (N2) : 2-0.

Stade des Antonins.

Mi-temps : 2-0.

Buts pour Nîmes : Abdeljelil (32e), Camara (34e).

NÎMES : Cozzella – Sbaï (Iafrate, 87e), Diouf, Mendy (cap.) (Paviot, 90e + 1), Beneddine – Akkal, Picouleau - Marcel (El Hamri, 51e), Bouaoune (Lemaangr, 84e), Camara – Abdeljelil (Daoudi, 84e).

Nîmes a terminé sa préparation en s’imposant 2-0 aux Antonins face à Cannes vendredi 9 août. En montrant deux visages différents.

À une semaine de l’ouverture du Championnat et de la réception d’Orléans, Nîmes Olympique a remporté son huitième match de préparation en battant Cannes (N2) 2-0, vendredi 9 août aux Antonins. Les Crocos ont montré deux visages. En première période, ils ont fait le jeu et marqué deux fois. En seconde, ils ont disparu, ont été mis sous pression mais n’ont pas encaissé de but.

Dans le champ, cinq anciens et cinq nouveaux au coup d’envoi

Amara, pied écrasé (rien de grave) et ménagé, était la seule recrue qui manquait à l’appel pour cette répétition générale. Dans le champ, au coup d’envoi, il y avait cinq anciens (Sbaï, Diouf, Mendy, Picouleau, Camara) et cinq nouveaux (Beneddine, Akkal, Bouaoune, Marcel, Abdeljelil).

Dans les cages, c’est Cozzella, numéro 3 la saison dernière, qui avait logiquement été choisi, Dias n’étant pas encore complètement opérationnel. Finalement, c’est en 4-2-3-1 que l’équipe croco était disposée, avec le duo Akkal-Picouleau à la récupération et Bouaoune positionnée en soutien de l’attaquant.

Des intentions, pas la finition

À la pause, Nîmes menait logiquement 2-0. Même s’ils ont eu un petit creux après dix premières minutes intéressantes mais pas tranchantes, les Crocos ont largement dominé le premier acte. Et ils se sont créé les meilleures occasions.

Les frappes de Marcel (2e) et Bouaoune (8e) étaient d’abord contrées et la tentative de lob de Bouaoune, en position excentrée, côté droit, ne trouvait pas le cadre (11e). Une tentative de Picouleau était déviée par un Cannois (20e), le tir de loin de Beneddine ne trouvait pas le cadre (23e) et la reprise de Bouaoune, sur un ballon dégagé par la défense de Cannes, filait au ras du poteau (29e).

Les intentions étaient là, à l’image de ce joli mouvement collectif initié par Diouf, qui décalait Sbaï dans le couloir droit, et poursuivi par Marcel qui s’infiltrait dans la surface et centrait pour Camara, gêné pour reprendre (27e).

Deux buts coup sur coup

Il y avait les intentions, pas la finition. À force d’insister, les hommes d’Adil Hermach, qui travaillaient défensivement dès la perte du ballon, finissaient par trouver la faille. Abdeljelil concluait un autre beau mouvement collectif : Beneddine combinait côté gauche avec Camara qui centrait pour Bouaoune ; la reprise de ce dernier était renvoyée par le poteau ; le ballon revenait sur le nouvel avant-centre croco (1-0, 32e).

On reprenait à peu près les mêmes deux minutes plus tard et on recommençait : sur le centre de Beneddine, Abdeljelil ne parvenait pas à conclure mais Camara, oui (2-0, 34e).

2-0 à la pause, c’était on ne peut plus logique. Cozzella n’avait eu quasiment aucune intervention à faire. La seule frayeur : un centre de Vinci qui traversait toute la surface sans trouver preneur (10e).

Reprise compliqué pour les Crocos

La reprise était compliquée pour les Crocos. "Pas assez de disponibilité", regrettait Hermach au bord de la pelouse. Cannes se montrait pressant et Cozzella était à deux doigts de faire une boulette devant Chambon (54e). Il se rattrapait en détournant une frappe de Goncalves (55e).

Les Nîmois n’avaient pas de répondant. Ils n’arrivaient plus à garder le ballon et à dépasser le rond central. Les actions ? Aucune ! Et la sortie de Marcel (touché sur le côté) n’arrangeait pas leurs affaires. Il n’y avait plus de liant entre le milieu et l’attaque, comme en première période.

Cozzella sauvé par son poteau

Cannes monopolisait désormais le ballon, campait devant la surface nîmoise mais le danger ne faisait que rôder. Nîmes, qui perdait Mendy (genou gauche) dans les derniers instants, résistait. Cozzella devait tout de même intervenir sur des tirs d’Abass (81e) et Fisher (86e). Il était aussi sauvé par ses montants sur un centre-tir de Fisher qui s’écrasait sur l’arête opposée (83e).

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes