À quelques minutes près, la tendance était totalement différente. Alors qu'au terme d'une partie soporifique, Nîmes se dirigeait vers un match nul 0-0 logique et réalisait une très mauvaise opération dans la lutte pour le maintien, Doukansy a surgi telle une éclaircie dans cette soirée morose. Sorti de nulle part, le milieu nîmois est venu forcer la décision et donner trois points tant espérés. Sur une passe du meilleur buteur Abdeldjelil, qui s'est mué en passeur dans un match où il a encore été si précieux pour remiser le ballon et même pour défendre sur les corners. D'habitude Nîmes joue bien, a des occasions, mais ne gagne pas. Là, ils en ont eu peu sans proposer un grand football, mais ça finit avec trois points. Même Adil Hermach, pourtant amoureux du beau jeu, se ravit de ce scénario jusqu'au bout de la saison. À noter le choix payant de sortir Beneddine à la pause, pour le remplacer par Paviot qui a sauvé par deux fois les siens. Son homologue à droite, Sbaï, a encore une fois été performant. Grâce à cette cinquième victoire de la saison, Nîmes n'est plus dernier, mais reste relégable avec deux points d'avance sur Châteauroux et qu'un seul de retard sur Quevilly, 15e. Sachant que ces deux concurrents directs ont disputé un match de moins. Les plus optimistes diront que NO n'est qu'à quatre points de la 10e place occupé par Sochaux, prochain adversaire. L'espoir est revenu, il faut désormais ne pas le perdre dès le vendredi suivant en décrochant enfin une victoire à l'extérieur. 

"C'est une victoire à l'abnégation qui montre du caractère", se félicite le directeur sportif Sébastien Larcier. "On n'a pas été bon et on a été récompensé. Souvent il a été question du contraire. Si on se met à gagner des matchs âpres et non maîtrisés, c'est de bon augure. Il n'y a jamais eu l'ombre d'un doute sur le maintien d'Adil à son poste. Mais comme je le dis à chaque fois, je ne suis pas le dernier décideur. Cette victoire permet de concerner certaines équipes qui ne sont pas programmées pour jouer le maintien et qui vont jouer avec la peur. Je pense qu'il faudra atteindre la barre des 36 points pour se sauver avec virtuellement quatre victoires à domicile et grappiller des points à l'extérieur."

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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